Lettre ouverte aux pouvoirs exécutif, législatif et judiciaire: faites revenir la peine de mort je vous prie.
Excellences, Honorables
Par confiance en vous, j’ose avec promptitude vous adresser cette présente lettre car je suis presque sûr que vous prendrez le problème à bras le corps. Il s’agit tout juste de la recrudescence des meurtres au Sénégal dans presque toutes les localités. Comme bon nombre de sénégalais, je suis outré et préoccupé par la violence qui est entrain de gagner du terrain en prenant la place d’une socialisation qui est l’affirmation de l’honneur pour le commun vouloir de vivre en paix.
Excellences, Honorables, bien que réprouvée par les institutions internationales comme l’ONU, la peine de mort ou peine capitale doit être rétablie au Sénégal pour mettre fin à ces séries de crimes crapuleux sans raisons aucunes. La réalité criminelle augmente dans l’évolution du temps par des comportements répressifs de sénégalais qui n’hésitent plus à tuer soit par passion, soit par intérêt, soit par caractère. Des narcissiques, des psychopathes, des déments, des pervers ou simples obsédés agissent sans retenue et mettent fin à la vie de citoyens utiles à la société. Les meurtres de Ndioum, du taximan, d’étudiants, de conseillère économique, d’artistes…doivent être vengés par l’État et à la hauteur de la lâcheté du crime par la peine capitale pour dissuader les criminels: trop c’est trop. Ça suffit, agissez je vous prie.
La Paix de Dieu que nos religions révélées ont enseignée jusqu’ici est presque sans suite. Nos moeurs se transforment avec déshonneur, indignité et honte dans l’espace social qu’est la famille. Il faut des lois qui forcent les populations à être justes, à avoir peur d’user de la violence. Les violences coutent cher aux familles qui les subissent, il faut donc une « renaissance » de cette loi rigide qu’est la peine de mort. A l’état actuel des choses, il faut que vous réagissez énergiquement Excellences et Honorables. Nos Institutions que vous incarnez doivent être le bréviaire qui assure la paix et la stabilité sociales. Il faut qu’elles imposent les bonnes manières, qu’elles enseignent la conduite et qu’elles veillent à la sécurité. Tout le monde a peur de mourir, si on sait d’avance qu’en commettant un crime volontairement la mort nous attend, on ne le fera jamais.
Excellences, Honorables, il faut que nos institutions offrent au peuple une bonne police, pas d’amateurisme, une police de la justice, de l’équité, impartiale et très efficace pour un Sénégal de Paix et de communion.
Malick Wade GUEYE, depuis Almeria / Espagne.
