30 % des tests sont des faux négatifs

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SENTV.info : Les tests de dépistage sont-ils vraiment fiables pour détecter le Covid-19 ? On sait qu’il existe une marge d’erreur et qu’il y a un risque d’être victime d’un « faux négatif », c’est-à-dire d’être dépisté négatif alors que l’on est réellement porteur du virus. La preuve? La rechute du patient de Pire décédé de coronavirus et les agents de santé de Fann testés positifs, puis négatifs. Celui qui est testé positif est certes infecté, mais pour 30 personnes infectées sur 100, le test donne un faux résultat négatif, selon une étude française et belge.

Les personnes qui souffrent du COVID-19 s’avèrent souvent positifs au début pour le frottis nasal, mais plus après environ une semaine, alors que le virus est encore bien présent dans le liquide pleural et dans la toux.

« Il existe de nombreuses raisons pour lesquelles un test peut être faussement négatif: présence insuffisante de virus dans le mucus nasal, qualité et moment du prélèvement, conditions de transport et marge d’erreur du test lui-même. Le résultat du test n’est donc pas toujours fiable. L’exactitude des chiffres n’existe pas, mais une hypothèse prudente est d’estimer que parmi toutes les personnes infectées qui subissent un tel test, seuls 70% sont déclarés positifs et, dans les autres cas, la personne concernée est incorrectement étiquetée comme non infectée », selon l’étude.
 

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