« C’est un processus qui évolue. Peut-être qu’au moment du discours du Président, la courbe était ascendante. Il vaut mieux prendre les ratios que les chiffres bruts. Si l’on considère les pourcentages, on se rend compte qu’il n’y a pas beaucoup de changements. On est à 10% ou un peu moins. Mais les cas graves appellent une interrogation : pourquoi y a-t-il beaucoup plus de cas graves? Ensuite, on doit s’intéresser au taux de létalité, aux décès dus à la maladie ; ce qui est très important. J’avais proposé qu’on confine les personnes âgées et les personnes à risques. C’est ce qui fait défaut dans les mesures prises. Il faut que l’on définisse le cas grave et cas de la personne qui contamine. Il y a beaucoup d’angles morts », a déclaré, l’ancien ministre de la Santé.
Pour lui, jusqu’à maintenant, on n’a pas fait une évaluation correcte de l’épidémie. On n’en connait ni l’étendue ni l’ampleur. On l’évalue sur la base des cas généraux qui auraient été tirés de cas contacts, cela ne permet pas d’avoir une vue juste de l’étendue de l’épidémie et de sa dynamique. Il y a des questions qu’on devrait sue poser par rapport au fait qu’il y a des départements qui sont indemnes. Le Président s’en est arrêté là. Il ne devrait pas. Il faut voir pourquoi ces départements sont jusque-là indemnes, pour ensuite faire une recherche action et construire un référentiel, qu’on pourra utiliser pour les autres départements.