L’enseignante Mame Anta Soumaré a traduit hier son maitre-chanteur El Hadji Alioune Guèye, qui la menaçait de publier sur les réseaux sociaux ses vidéos obscènes. Il devait comparaître devant la barre des flagrants délits de Dakar pour menace, divulgation de données à caractère personnel sur les réseaux sociaux et chantage. Mais malheureusement, le procès a été renvoyé au 23 juin prochain pour le visionnage de la vidéo obscène.
Trainé en justice par l’enseignante Mame Anta Soumaré, El Hadji Alioune Guèye risque gros. La raison : il a voulu publier sur les réseaux sociaux, ses vidéos à caractère pornographique. Le 20 avril dernier, Mame Anta Soumaré avait reçu des menaces sur son téléphone via WhatsApp. L’individu en question avait fait une compilation d’images d’elle avec des écrits à caractère menaçant à son endroit. Et pire, il a réclamé 500 mille F pour ne pas publier les images de Mame Anta Soumaré nue sur le net. Pire, il projetait de les envoyer aux membres de la famille de Mame Anta Soumaré si elle ne s’exécutait pas. Droite dans ses bottes, l’enseignante a refusé de céder à ces menaces. Mieux, elle a déposé plainte contre X, parce qu’elle ne savait pas qui était l’auteur de ce chantage ignoble.
Au cours de sa déposition devant les enquêteurs, l’enseignante a révélé aux agents avoir eu une altercation avec Korka Mbaye, une semaine avant les faits. «Elle m’avait menacé. Et je me suis renseignée auprès des voisins. On m’a informée que Korka est la petite-amie de la personne qui est soupçonnée d’être mon maitre-chanteur, El Hadji Alioune Guèye», a-t-elle précisé.
Ce dernier a alors été convoqué par les enquêteurs. Les réquisitions de son téléphone ont permis aux agents de découvrir une vidéo intime de l’enseignante.
Par ailleurs, les images obscènes de la dame ont eu à circuler dans son quartier. Mais, la personne mise en cause, El Hadji Alioune Guèye, a réfuté les faits de menace, divulgation de données à caractère personnel sur les réseaux sociaux et chantage pour lesquels il devait comparaître, hier, devant la barre des flagrants délits de Dakar. L’affaire a été renvoyée au 23 juin prochain pour le visionnage de la vidéo obscène.