L’ancien ministre de la Culture, devenu porte-voix du président de la République, est ravi. Abdou Latif COULIBALY, qui commente, dans un long texte, le rapport de l’Inspection Générale d’Etat (IGE), se dit heureux de n’avoir pas été épinglé.
« Je vais avouer une chose : j’ai un fils qui, quand il a lu la partie concernant le ministère de la Culture, a immédiatement cessé toute activité pour me faire part de ses préoccupations, celles de savoir si c’est son père, alors ministre de la République qui a été l’auteur des faits évoqués dans le rapport. J’étais heureux de pouvoir lui répondre par la négative », écrit l’ancien journaliste qui conclut en racontant cette anecdote. Seulement, ajoute-t-il, « je ne dis pas cela pour critiquer ou mettre en cause, de quelque manière que ce soit et qui qu’il soit, mais je l’évoque, pour mettre en évidence la fonction de catharsis sociale que ce type de rapport peut jouer ». Selon lui, les rapports « soulagent ceux qui ont bien travaillé ou qui n’ont pas commis de fautes relevées, les encourage à persévérer, exposent les fautifs et jouent comme avertissements pour tous ceux qui sont appelés à exercer prochainement des charges publiques et rassurent quelque part les citoyens », explique-t-il.
A en croire Abdou Latif COULIBALY, « ces rapports sont aussi très importants dans le travail global de promotion et de diffusion de l’esprit de bonne gouvernance dans la société. Il s’y ajoute que personne, à mon avis, ne serait-ce que pour des raisons d’honneur et de crédibilité, ne souhaite être jugé par le tribunal populaire qui sans doute, est plus redoutable que le tribunal pénal ».
A noter qu’Abdou Latif COULIBALY a succédé à Mbagnick NDIAYE à la tête du département de la Culture. Ce dernier a contesté le rapport de l’IGE et estime ne pas être le ministre qui a recruté du personnel fictif comme l’indique l’organe de contrôle.