La crainte d’un passage à l’acte imminent en France et en Belgique a conduit à une vague d’interpellation cette semaine. Deux membres d’une même famille ont été placés en détention en Belgique, ainsi que l’un de leur complice, un Français. Ce dernier a été présenté dimanche 9 juillet à un juge antiterroriste en vue de son inculpation. Il a été mis en examen et écroué dimanche soir.
Agé de 42 ans, l’un des suspects est un Français connu de la justice pour des faits de vols avec violences. Quatre fois incarcéré, il est remis en liberté il y a deux ans, puis placé sous surveillance par les services de renseignement français.
Le suspect aurait à plusieurs reprises fait des allers retours entre la France et la Belgique accompagné de deux frères, deux Belges connus, tout comme lui, pour leur radicalisation, mais aussi pour avoir défrayé la chronique judiciaire en Belgique.
En effet, l’un va aider, en 2002, son grand frère à s’évader. Il est condamné à un an de prison avec sursis. Lors des différentes perquisitions, les forces de l’ordre ont retrouvé un important arsenal d’armes à feu dans un garage à Anderlecht, commune populaire de l’agglomération bruxelloise : fusil à pompe, armes de poing, détonateurs, minutions ainsi que des uniformes de police et d’agent de sécurité. L’enquête devra établir si le trio avait le projet de commettre un attentat.