SENTV : Le gouverneur de la région de Dakar Al Hassan Sall n’exclut pas de revenir sur les dernières décisions prises, le 12 décembre dernier, dans le cadre de la lutte contre la propagation de la pandémie de Covid-19 au Sénégal.
“Nous avons pris des mesures pour lutter contre la propagation du Coronavirus. Et, parmi ces mesures, nous avons demandé à ce que les autorisations de faire de la musique, des chants et danses dans les débits de boisson soient suspendues jusqu’à nouvel ordre. Nous estimons que la musique, les chants et danses sont sources de rassemblements”, a-t-il rappelé, mardi, sur la Rfm.
Aux acteurs culturels, qui sont montés au créneau, le chef de l’exécutif régional dit, toutefois, rester ouvert au dialogue. “Nous restons ouverts à des propositions. On est prêt à les recevoir pour échanger avec eux. Si l’on parvient à nous convaincre que telle disposition pourrait être allégée ou levée, on n’a pas de problème par rapport à ça. Mais, à l’état actuel des choses, nous avons pris les bonnes mesures pour lutter contre la propagation du virus dans la région de Dakar”, a souligné Al Hassan Sall.
Selon lui, les mesures interdisant les rassemblements n’empêchent en aucun cas, les gens de faire leur travail. “Cela ne veut pas dire que les restaurants, bars, et autres sont fermés, loin de là, car ils restent ouverts. Ils travaillent jusqu’à 00h. A partir de 23h, ils doivent se préparer à fermer, pour éviter que les rassemblements se poursuivent au niveau de ses lieux”, a précisé M. Sall.
Dans son arrêté signé, samedi dernier, le gouverneur de la région de Dakar Al Hassan Sall annonçait la suspension de toutes les autorisations exceptionnelles d’ouverture des débits de boissons, précédemment accordées sur l’étendue du territoire régional, jusqu’à nouvel ordre.
Les débits de boissons, aux termes des dispositions de la loi sénégalaise n°94-15 du 4 janvier 1994 parcourues par Lesoleil.sn, sont “tous les lieux ouverts au public et offrant à la vente des boissons à consommer sur place tels que les cafés, bars, dancing, salons de thé”. Sont aussi considérés comme des débits de boissons, selon le même texte législatif, “les restaurants, auberges, hôtels pensions, cantines d’entreprises”.