Le spectre d’un second tour se dessine pour Macky en 2019

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maccky sall DIl est pratiquement acquis qu’électoralement et arithmétiquement parlant qu’une élection au Sénégal devrait s’envisager à deux tours. Les projections de résultats sortis des urnes font état de l’existence de trois grandes forces politiques : Benno Bokk Yakaar, Manko Takhawou Sénégal et Wattu Sénégal.

Ces trois forces pèsent plus des 80% de l’électorat national.Il est pratiquement acquis qu’électoralement et arithmétiquement parlant qu’une élection au Sénégal devrait s’envisager à deux tours. Les projections de résultats sortis des urnes font état de l’existence de trois grandes forces politiques : Benno Bokk Yakaar, Manko Takhawou Sénégal et Wattu Sénégal. Ces trois forces pèsent plus des 80% de l’électorat national.
2019 est déjà lancé, une fois les évaluations terminées, on se projette sur la présidentielle. La recomposition politique issue du scrutin d’hier, montre que les électeurs sénégalais sont quelque peu distants par rapport aux candidatures indépendantes. Si les discours des Abdoul Mbaye, Ousmane Sonko et autres Amsatou Sow Sidibé, l’absence d’une véritable machine électorale, se fait sentir. Les états majors des 3 forces sont en avance en termes de logistique, déploiement sur le terrain et des personnes ressources rompues à la tâche. En outre, le score cumulé Manko Takhawou Sénégal et Coalition Gagnante Wattu Sénégal, se rapproche des 40% des votants malgré les impairs, qu’en serait-t-il si l’union avait été consacrée. Macky Sall, ne gagnerait t-il pas dès maintenant à se rapprocher d’une des deux coalitions au risque de vivre un second tour dramatique. C’est dire que l’analyse lucide de la situation ne laisse que peu de temps à la réflexion. C’est le temps de l’action et les rapprochements des lieutenants de Khalifa Sall à savoir Barthélémy Dias et Bamba Fall, avec Me Abdoulaye Wade, donnent déjà un aperçu de leur capacité d’anticipation. Macky Sall, le sait et la longueur d’avance prise déjà par les deux coalitions, ne lui laisse que peu de chances pour manœuvrer et relancer la machine. Comme quoi, on se projette déjà dans le futur.
Ibrahima Diop

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