Proche-Orient : Face à l’escalade de la violence, la communauté internationale appelle au calme

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SENTV : Les réactions internationales se multiplient face à l’affrontement armé toujours plus meurtrier entre le Hamas et Israël. L’Organisation des Nations unies, craignant que le conflit ne dégénère en guerre totale, réunit son Conseil de sécurité cet après-midi. Mais il semble difficile d’imaginer un consensus sur la question.

Le président du Conseil européen Charles Michel s’est dit « très inquiet par la montée récente de la violence et des attaques sans discrimination ».

Mais au sein même de l’Union européenne, les positions diffèrent : l’Allemagne a affirmé le « droit » d’Israël « à se défendre face aux attaques » du Hamas « dans le cadre de la légitime défense », alors que la France a appelé les États-Unis à s’impliquer. Pour Paris, il est clair que Washington possède « les principaux leviers diplomatiques ».

Le président américain Joe Biden a déclaré s’être entretenu mercredi par téléphone avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, peu après l’annonce de l’envoi d’un émissaire en Israël et dans les Territoires palestiniens suite à l’embrasement des derniers jours. « J’ai eu un échange avec Bibi Netanyahu », a-t-il déclaré depuis la Maison Blanche. « Mon espoir est que la situation soit résolue aussi rapidement que possible, mais Israël a le droit de se défendre quand des milliers de roquettes sont tirées vers son territoire », a-t-il ajouté.

Mercredi 12 mai, le Secrétaire d’État américain Antony Blinken a annoncé l’envoi d’un émissaire, Hady Amr, pour exhorter Israéliens et Palestiniens à la « désescalade de la violence ».

Londres a fait également preuve de retrait, en appelant les deux côtés à la « retenue ». « J’exhorte Israël et les Palestiniens à reculer du bord du gouffre et les deux parties à faire preuve de retenue », a lancé le Premier ministre britannique Boris Johnson, qui réclame une « désescalade urgente ».

Le président russe Vladimir Poutine a appelé mercredi 12 mai à la « désescalade », lors d’une conversation avec son homologue turc. Selon le Kremlin, Vladimir Poutine et Recep Tayyip Erdogan « ont exprimé leur profonde préoccupation face aux combats qui se poursuivent, à l’augmentation du nombre des morts et des blessés ».

Mais la Turquie a, en revanche, clairement pris une position plus offensive de son côté, en demandant à « la communauté internationale » de donner »une leçon ferme et dissuasive à Israël ».

L’Organisation de la coopération islamique (OCI) a elle condamné mardi 11 mai « dans les termes les plus forts les attaques répétées des autorités d’occupation israéliennes contre le peuple palestinien », a déclaré l’organe panislamique basé dans la ville saoudienne de Djeddah.

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