SENTV : Profitant de l’examen du projet de la première Loi de finance rectificative (Lfr) de l’année budgétaire 2021, le Président Macky Sall a décidé d’appliquer une lourde taxe sur les bouillons alimentaires. L’objectif est non seulement de renflouer les caisses de l’Etat, mais surtout de lutter contre «les externalités négatives induites par la consommation de ce type de produits».
Le chef de l’Etat Macky Sall ne joue pas avec la santé des Sénégalais. Il n’entend surtout pas lésiner sur les pouvoirs à lui conférés pour mettre à exécution ses volontés, dans le seul but de protéger la vie de ses compatriotes. Dans le projet de la première Loi de finance rectificative (Lfr) de l’année budgétaire 2021, examiné et adopté en Conseil des ministres hier jeudi, il a décidé d’imposer une lourde taxe sur les bouillons alimentaires.
Lesquels présentent le danger de causer des maladies, dont le diabète, l’hypertension artérielle et surtout l’accident vasculo-cérébral (Avc), en raison de leur forte teneur en sel. Ces bouillons alimentaires sont des préparations obtenues à partir de chlorure de sodium, de substances riches en protéines ou leurs extraits et/ou hydrolysats, ou de substances à base de végétaux avec ou addition d’exhausteurs de goûts, de substances aromatisantes, de matières grasses comestibles, d’épices de leurs extraits naturels ou distillats et de toute autre denrée alimentaire visant à améliorer la sapidité.
Nuisibles à la santé humaine, ces bouillons empoisonnent à petit feu et sont des «tueurs silencieux» dans nos assiettes. Pour contribuer à sauver des vies, l’Etat a décidé de décourager leur consommation en instituant une taxe spécifique de 25% sur les bouillons alinientaires. «Au taux de 25%, la taxe s’applique aux bouillons alimentaires produits ou importés, pour une utilisation directe en cuisson ou assaisonnement», précise-t-on. En plus de son rendement budgétaire, cette taxe est appelée à peser significativement dans la lutte contre les externalités négatives induites par la consommation de ce type de produits. Les autorités étatiques entendent appliquer, en toute rigueur, ladite taxe sur les bouillons culinaires.
Mathieu Bacaly
IGFM