Lettre ouverte à Monsieur Khalifa Sall, le député maire de Dakar. Les chroniques de Nafiland le Sénégal de l’au-delà « où coulent le lait et le miel ».
Monsieur le député, A Nafiland le Sénégal de l’au-delà « où coulent le lait et le miel » nos concitoyens lucides, pragmatiques, sages, foncièrement respectueux du droit et surtout de la vie humaine se chagrinent profondément en vous sachant malgré
votre immunité parlementaire si agressivement embastiller ; dans le sens étymologique du mot avec son sinistre cortège d’arbitraire, de passe-droits (contraire à la démocratie et à l’humaine habeas corpus) de musèlements, d’intimidations de dictature que les prétendus forts exerçaient jusqu’en Mille huit cent quatre vingt neuf sur les plus faibles, pour sauvegarder leurs honteuses prébendes et leurs méphistophéliques et vaines ambitions qui conduisirent à la révolte avérée et inattendue du pauvre peuple spolié, esclavagé ; faisant échec à leurs sordides prévisions et à l’avènement de la sacro-sainte République, que malheureusement, les dirigeants de nos nations nègres ne peuvent pas manager ni sauvegarder. Ainsi les voila comme toujours qui honteusement réduisent la République en cendre, du Togo au Sénégal et presque partout en Afrique au détriment de leurs semi-concitoyens, (puisque souventes fois ils possèdent d’autres nationalités) par la faute de leur immaturité de leur vanité, de leur manque d’humilité ainsi que de la folie du pouvoir grisant et des milliards de frs du peuple qui sont à leurs dispositions et qui pourtant ne peuvent servir à rien de bien ni de bon sinon, qu’assujettis à la cause publique. Nous qui avons par hasard cheminé autour de la terre, avons constaté le mésestime effarant que les autres portent sur nous à cause de nos attitudes rétrogradant et de notre personnalité qui peine à être bien construite. Monsieur Khalipha, il est facile de deviner qu’il vous a été possible de rallier la meute pour sauvegarder votre noble personne de la geôle. Mais votre idéal ne vous l’aura pas permis et ne vous le permettrait jamais. Ceci bien évidemment les patriotes, gens sensés à la personnalité bien construite, le comprennent parfaitement. Ils savent d’autant plus, qu’il vous ait impossible de trahir vos compatriotes pour lesquels vous vous êtes engagés en politique et dans le cœur desquels votre sort et votre détermination à servir le bien, ont allumé l’ardente étincelle de l’idéal d’une république où les citoyens ne serait plus que sous le joug de la loi issue du parlement du peuple et où chaque sénégalais serait redimensionné a la fonction qu’il occupe par le mérite, avec seulement les émoluments qui s’y rattachent. Monsieur votre lutte ne vous appartient plus. Elle est celle de votre peuple, il faudrait que votre famille biologique se résolve à comprendre que votre personne Monsieur le député ne leur appartient plus. vos misères vos peines et votre séquestration momentanées maintenant et plus que jamais sont une offrande que vous faites au Sénégal de l’au-delà, juste et démocratique tout proche, tout splendide et radieux dont la construction mérite cet éminent sacrifice ; car son chemin est parsemé de sable mouvant, sur lequel peuvent marcher que des talons qui supportent un idéal fabuleux et une âme saine et bonne. Vos convictions et votre idéal font que tous les patriotes se reconnaissent en vous. Soyez assuré Monsieur l’honoré député que nul ne peut en bafouant et en mystifiant l’intelligence du peuple de Ngalandou et de Léna Gabar, continuer indéfiniment à vous emmurer. Comme l’annonce Saint Paul « Chaque fois que Dieu veut communiquer avec quelqu’un il l’amène dans le désert ». Il est évident que le Maitre de l’ordre et de la décision à qui seul appartient la puissance, protège et rétribue tous ceux qu’il dédie à la besogne éminente de s’engager à travailler sans réserve pour leur patrie.
L’histoire bientôt dira son mot, dans lequel, Monsieur et bien cher compatriote, votre patronyme sera incrusté en lettre inaltérable comme les noms de tous ceux qui ont mérité de leur nation.
Patriotiquement vôtre
Papa de Mansi Sero
de Nafiland le Sénégal de l’au-delà « où coulent le lait et le miel »
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