Coup d’Etat : Après la Cedeao, l’Union Africaine sanctionne la Guinée

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SENTV : L’Union africaine (UA) a annoncé, ce vendredi, la suspension de ce pays de toutes ses “activités et organes de décision”. Ce, après le coup d’État mené, dimanche dernier, par des militaires en Guinée Conakry.

“Le Conseil de Paix et de Sécurité (…) décide de suspendre la République de Guinée de toutes les activités/organes de décision de l’UA“, a annoncé, sur son compte Twitter l’UA. L’organe en charge des conflits et questions de sécurité au sein de l’Union africaine a fait cette publication deux jours après une décision similaire de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao).

Pour mémoire, tout est allé très vite, ce dimanche 5 septembre. Aux alentours de 8h, des tirs nourris et à l’arme lourde ont éclaté aux abords de Sékhoutouréya, le palais présidentiel où se trouvait alors le chef de l’État, et ils se sont poursuivis tout au long de la matinée.

Selon des informations, les putschistes, emmenés par le lieutenant-colonel Mamady Doumbouya, le commandant du Groupement des forces spéciales (GPS), étaient stationnés à Forécariah, à une centaine de km de Conakry.

Pour rappel, moins d’un an après sa réélection controversée à un troisième mandat, le président guinéen Alpha Condé a été arrêté, dimanche 5 septembre, par l’armée, qui a annoncé la dissolution des institutions, la fermeture des frontières et l’instauration d’un couvre-feu. “Toute l’armée guinéenne, de Nzérékoré jusqu’à Conakry, nous allons nous donner la main pour aider le pays” et “mettre fin au mal guinéen”, a déclaré le chef du Groupement des forces spéciales (GFS), Mamady Doumbouya, instigateur du coup d’État, au micro de France 24, confirmant l’abrupte fin de règne du président après onze ans passés au pouvoir. Une opération d’une rapidité déconcertante, sans effusion de sang, qui renforce encore les militaires aux commandes dans la sous-région.

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