SENTV : “Après le Mali, Tchad, la Guinée, et le Burkina Faso, à qui le tour ?”, s’interroge le leader du mouvement “Tekki”, Mamadou Lamine Diallo. D’après lui, il n’y a rien de plus difficile que la construction institutionnelle d’un pays, même pour une classe politique cultivée. Or donc, le courage patriotique manque singulièrement aux acteurs politiques; il y a rarement de réflexion endogène.
Selon Mamadou Lamine Diallo, la CEDEAO n’échappe pas à la règle. C’est une institution faible incapable de proposer des scénarios de sortie de crise aux États.
“Voilà. A nous de prendre conscience que l’Afrique est un enjeu et c’est aux jeunes africains de sauver l’Afrique comme Thomas Sankara et mon ami Valère Somé l’ont tenté. Espérons que les nouvelles autorités militaires seront dans cette dynamique, après le constat de l’échec du bon vivant Roch Kaboré à faire face aux groupes terroristes. Je ne suis pas surpris par ce dénouement”, déclare-t-il.