Placé en garde à vue le 30 janvier, Tariq Ramadan a été confronté à l’une des deux femmes qui ont porté plainte pour viol jeudi 1er février dans le cadre de l’enquête préliminaire ouverte pour « viols et violences volontaires ».
Selon Le Parisien, ce face à face n’a pas tourné à l’avantage de l’islamologue, qui aurait été mis en difficulté par une cicatrice identifiée par la plaignante sur le corps de celui qu’elle accuse.
Une mise en examen probable
Après une ultime audition, la garde à vue de Tariq Ramadan a été levée et l’islamologue suisse de 55 ans a ensuite été déféré dans la nuit au parquet de Paris, qui entend ouvrir une information judiciaire dont les qualifications pénales n’ont pas été précisées à ce stade, a appris l’AFP de source judiciaire.
Tariq Ramadan devrait être présenté à un juge dans la matinée, en vue d’une éventuelle mise en examen. En début d’après-midi, le parquet de Paris a requis son placement en détention provisoire.
huffingtonpost