SENTV : Le parti Awaalé du docteur Abdourahmane Diouf prône l’ouverture. En assemblée générale, au jardin public de Rufisque, ce parti a fait trois déclarations importantes ce week-end. D’abord, sur l’actualité, le chef du parti Abdourahmane Diouf s’est arrêté sur le meurtre de Seynabou Kâ Diallo qui a disparu pendant trois jours. «Pour les étudiants, elle a été violée avant d’être tuée. Cela montre que le combat pour le respect des droits de l’Homme n’est pas assuré. Le gouvernement est responsable mais les Sénégalais le sont aussi», indique-t-il, avant de présenter ses condoléances à la famille de la victime. «Nous allons vers les législatives. En décidant d’y aller, nous avons décidé de le faire en coalition. Nous discutons avec tous sur la situation du pays : des hommes politiques, des partis politiques, des mouvements citoyens. Les discussions sont très avancées. Nous tendons la main à tous. Ce qu’il faut préciser, c’est que Awaalé ne demande pas un regroupement autour de son parti, nous lançons le message, nous discutons avec des hommes et des femmes de valeurs qui veulent une alternative au mois de juillet prochain», lance Dr Diouf. Le parti Awaalé veut aller avec tous sauf avec la mouvance au pouvoir. «La main est tendue à tous, sauf au pouvoir. Le parti au pouvoir est totalement exclu de la coalition qui sera formée. Ainsi nous tendons la main à tous les partis politiques, à toute cette opposition, aux indépendants, pour mettre en place une large coalition afin de gagner les législatives et mettre en place un gouvernement avec son Premier ministre et faire partir Macky Sall», précise l’ancien de Rewmi.
La troisième proposition consiste à ce que toutes les femmes sénégalaises aient une somme d’argent que l’Etat doit leur payer. «Nous l’appelons un prime de naissance à toutes les femmes». Pour lui, le Sénégal n’a pas cette population qui empêche son développement. «La prime doit démarrer à partir de 100 mille francs. 17 millions, ce n’est pas si important. J’encourage les Sénégalais à avoir des enfants. Les nombreux enfants ne sont pas seulement des bouches à nourrir, mais des cerveaux qui peuvent servir», poursuit Abdourahmane Diouf.