Tout au long de notre tournée dans le Saloum, de Foundiougne, Passy, Sokone, Toubacouta, aux profondeurs du Niombato (Ndourène, Ngoulngoul, Keur Serigne Bamba, Karang, Sirmang…) nous avons pu mesurer la percée et l’impact du discours de PASTEF
sur les populations rurales, et aussi les fortes attentes de celles ci, qui tournent encore, hélas, autour des questions élémentaires d’accès à l’eau, l’électricité, les infrastructures scolaires, la santé, la commercialisation des récoltes, le désenclavement, les outils de travail pour les femmes (moulins), l’accès à l’état civil, la distribution de cartes nationales d’identité…
Cet engouement était déjà perceptible il y’a un mois dans toutes les localités parcourues dans le département de Fatick.
Le même enthousiasme dans l’accueil, le grand espoir placé dans notre action politique et une popularité dont nous sommes les premiers surpris m’ont permis de comprendre cette subite hystérie collective et cette agressivité du clan beige marron à notre endroit.
Oui, quelque chose se met en place, portée par un fort besoin « d’autre chose » chez les Sénégalais, n’en déplaise les derniers soubresauts d’un système corrompu et incompétent.
CROIRE EN NOUS ET AU SÉNÉGAL!
Je remercie profondément toutes les populations du Niombato pour leur accueil chaleureux.
Reconnaissance au maire de Sokone, monsieur Moustapha Gueye dit « petit Gueye », un homme de qualité exceptionnelle, pour son hospitalité et nos vifs échanges sur la situation du pays.
Votre cri du coeur sur l’état de délabrement avancé du pont de ndangagne-Sokone et les dangers qu’il fait courrir aux usagers est bien reçu. Ce n’est qu’une énième illustration de la méprise du régime Sall quant aux priorités réelles du Sénégal, préférant privilégier les dépenses somptuaires ou megalomaniaques sur les urgences du peuple dans son délire de grandeur imaginaire.
Je me ferai le devoir d’interpeller le ministre des infrastructures aux moyens d’une question écrite et verbalement en plénière.
Félicitations et encougements aux militants et sympathisants PASTEF du Saloum, pour l’excellent travail abattu.
Les forêts qui poussent font peu de bruit