SENTV : L’ « appel à l’insurrection » du leader de Pastef, Ousmane Sonko passe mal chez l’ancien commissaire de police, Cheikhna Keïta. Pour lui, le maire de Ziguinchor est un homme dangereux. Pire, il « montre bien, sa propension à écraser tous ceux qui l’entourent et à prendre des décisions sans s’encombrer de conseils ou d’avis d’autres personnes« .
« En 2021, 14 personnes sont mortes dans les émeutes qui ont suivi l’appel à l’insurrection lancé par le président de Pastef, sous prétexte qu’il était victime de complot, alors qu’il s’était lui même embourbé dans une affaire de mœurs. Et alors que cette affaire est encore chaude dans la mémoire des Sénégalais, ce même leader vient de récidiver en appelant à la résistance parce que les intérêts de la coalition qu’il dirige sont menacés par le rejet de quelques unes de ses listes de candidatures à l’élection législative prochaine« , dénonce Cheikhna Keïta.
« Il a menacé de lancer 200000 personnes à l’assaut du palais présidentiel pour expulser hors de ce lieu, son locataire actuel. Comme pour montrer qu’ils peut tout se permettre parce qu’il est assuré du soutien du peuple« , déclare-t-il. Selon l’ancien commissaire, lors des évènements malheureux de 2021, les foules d’innocents qui s’étaient formées avaient été infiltrées par des groupes d’individus malveillants et spécialement chargés de commettre des violences sur les personnes et des distributions de biens.
Pour lui, il est depuis longtemps certain que ces émeutes et toutes les violences qui les ont accompagné, n’avaient rien de spontané. Parce que quelques uns de leurs organisateurs et donneurs d’ordres ont été identifiés. « Et d’ailleurs, on sais que ces putschistes ont eu à jubiler parce qu’ils croyaient avoir évincé le pouvoir. Aujourd’hui, l’assurance qu’il a de pouvoir lancer 200000 personnes à l’assaut du palais présidentiel, révèle qu’il dispose d’une véritable machine de guerre. C’est à dire, de troupes organisées et disposant de moyen te importants. C’est pourquoi il est arrogant et violent« , ajoute M. Keïta.