SENTV ; Battue à deux reprises par son époux, O. Sambou est allée chercher secours auprès de la justice. Son mari, un agent de la société Dakar Dem Dikk, a été reconnu coupable et a écopé d’une peine ferme.
« Pour me sauver de ses griffes, j’ai demandé à mon fils adoptif de le frapper. Malgré cela, il a continué à s’acharner sur moi. C’est la deuxième fois qu’il me frappe », a raconté O. Sambou qui a réclamé la somme de 100 mille francs CFA à son mari pour dédommagement.
Ce dernier, âgé de 39 ans, a déclaré, pourtant, aimer énormément sa femme. C’est la raison pour laquelle il ne compte pas se séparer d’elle. Agent à la société Dakar Dem Dikk, il est entré en rogne, dit-il, parce que sa femme a demandé à leur fils de le poignarder avec un tesson de bouteille, « même si ce dernier ne s’est pas exécuté. Je ne peux pas me séparer d’elle, à cause des enfants. Mon seul tort, c’est de l’avoir frappée. Elle n’a qu’à m’obéir », a-t-il soutenu, tout en implorant le pardon de sa dulcinée.
La représentante du ministère public a requis six mois d’emprisonnement ferme contre O. Ndiaye.
Mais l’avocat de la défense a plaidé pour l’apaisement. Après avoir déploré l’attitude de son client en lui rappelant qu’on ne tabasse pas une femme, il a sollicité une application bienveillante de la loi pénale. « Une peine ferme va plomber ses activités professionnelles », a relevé l’avocat, selon le quotidien EnQuête.
Malheureusement, son client, qui a été reconnu coupable du délit de coups et blessures volontaires, a écopé d’une peine de 2 ans dont 45 jours d’emprisonnement ferme. Il doit également verser la somme de 100 mille francs CFA à la plaignante, en guise de dommages et intérêts.