« Permettre à nos clients de vite éj@cùler » : A Grand-Médine, la police débusque des m@sseuses bien particulières
SENTV : Elles ont été prises en flagrant délit sur la base de l’article 45 du Code pénal. Il s’agit de F. Gueye et deux de ses acolytes K. Niakhasso et M. Diallo, âgées respectivement de 20 et 21 ans. Elles ont été arrêtées pour les faits d’ouverture et d’exploitation d’un salon de massage sans autorisation administrative préalable, incitation à la débauche, de proxénétisme et de non-inscription au fichier sanitaire et social.
Seneweb revient en profondeur sur cette affaire que nous avons révélée hier et qui défraie la chronique au quartier Grand Médine !
Sur le terrain, certaines indiscrétions vont jusqu’à dire que l’affaire Sweet Bauté a sûrement inspiré les mis en cause.
En effet, F. Gueye, proxénète, mariée et mère de 3 enfants a ouvert son salon de massage depuis un an, d’après des informations exclusives de Seneweb. Une maison R+2, dont la devanture est peinte en blanc, faisait office de local. Elles logeaient au premier étage dans un appartement composé de deux chambres dont l’une avec salle de bain et un salon à 175.000 FCFA par mois. Nos radars nous dévoilent que les deux autres masseuses étaient sous la coupe de F. Gueye. Au demeurant, elles étaient recrutées par cette dernière qui leur payait en retour 30% des revenus provenant de chaque séance de massage. Nos sources révèlent que pour un massage simple, le client payait la rondelette somme de 25.000 francs. Pour un massage accompagné d’un rapport sexuel, le client débourse 45.000 Fcfa.
Des propos confortés par des éléments de l’enquête qui renseignent que quand un client paye 20.000 Fcfa pour les services d’une masseuse, les 5.000 reviennent à cette dernière et les 15.000 sont pour la patronne. D’où les faits de proxénétisme puisque celle-ci tire profit de la prostitution de ses employées qui s’adonnent à des ébats sexuels avec leurs clients au cours des séances de massages dite massage plus…
Massage « nuru ou body-body » pour une éjaculation rapide
Cuisinées par les éléments de la brigade des mœurs de la Sûreté urbaine, elles ont reconnu qu’elles font des massages pour permettre à leurs clients d’éjaculer. K. Nakhasso, va plus loin. Elle affirme que c’est sa collègue Maman Khady alias M. Diallo qui se charge des clients désirant de massage plus rapport.
Au cours de l’interrogatoire, elles ont renseigné sur les types de massages qu’elles offrent à la clientèle. D’après leurs déclarations, elles font des massages dénommés ‘’intégral » ‘’sensuel’’, ‘’tonifiant » et « nuru ou body-body ».
Selon les mises en cause, le »nuru massage ou body-body » consiste à se déshabiller entièrement, de même que le client. Ils se frottent les corps avec de l’huile de massage jusqu’à ce que le client éjacule.
Pis, les susnommées ne sont pas inscrites au fichier sanitaire et social pour disposer d’un carnet sanitaire régulier au même titre que les professionnelles du sexe reconnues.
Aux dernières nouvelles F. Gueye a été condamnée à 6 mois de prison avec sursis et à une amende de 100 000 F CFA tandis que ses 2 acolytes ont écopé d’un mois d’emprisonnement.