« J’admire tous ceux qui savent souffrir et mourir, et pour quelque religion que ce soit », disait André Gide !
Cheikh Hamâhoullâh n’est pas seulement mon homonyme, mais aussi un ami personnel de mes quatre grands-parents. Mon père a eu le privilège de le voir en personne en 1936-1937 chez lui à Nioro, de voir sa planche coranique corrigée par lui durant ce séjour, d’être béni par lui et d’avoir eu beaucoup de privilèges de lui (arachides, petits-menus, cadeaux divers et variés, aide pour la mémorisation de sa leçon rédigée par son père sur sa planche coranique…). À 91ans, il se souvient encore de tous les traits de l’Homme, de sa douceur dans la démarche, de sa voix traînante et de son regard vif et perçant, etc. C’est peu de dire que mon admiration pour ce grand homme de Dieu, que je considère d’ailleurs comme mon grand-père, est sans limite. Qu’Allah le récompense pour ses multiples bienfaits et sa grande tolérance.
(Cheikhna-Mohamed Wagué)