« Le Gaz naturel du Sénégal, à la base des violences préélectorales ? »

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SENTV : Macky Sall et sa coalition BBY ont cédé à la dernière minute pour respecter notre constitution et renoncer à une troisième candidature illégale. Il y a la production du gaz naturel qui commence vraiment en 2024. Il y a aussi le dossier en justice de Frank Timis et Aliou Sall, mais aussi les enquêtes en cours aux États-Unis.

Tout cela a poussé Macky Sall à s’accrocher jusqu’au bout au fauteuil. Il a cédé sous la pression intérieure et extérieure. L’enjeu est aussi géostratégique. Le marché mondial du gaz naturel est très particulier.

Les acteurs mondiaux sont le Qatar, la Russie notamment et ils s’intéressent au Sénégal bien sûr. La présidentielle 2024 les préoccupe. Sans doute aussi la Grande Bretagne dont les compagnies sont en première ligne dans l’exploitation. Face à ces puissants acteurs, les politiciens sénégalais très peu patriotes et cultivés, accrocs à la prédation des ressources publiques, constituent une proie facile.

Le regroupement autour du dialogue national Rocki mi Rocki de Macky Sall est l’arbre qui cache la forêt. Le gaz naturel appartient au peuple sénégalais. Il faut se préoccuper du peuple pour pouvoir le gérer et se tenir loin des deals qui favorisent les flux financiers illicites. C’est ma position.

* Mamadou Lamine Diallo,
Président du mouvement Tekki.

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