Le président Ibrahim Boubacar Keïta a affirmé samedi que sa priorité restait la « sécurisation » du Mali à l’occasion du 58e anniversaire de l’indépendance du pays et du début de son second mandat.
« La sécurisation du territoire national du Mali demeure notre priorité », a-t-il déclaré devant ses hôtes étrangers, après avoir déposé une gerbe au pied du Monument de l’Indépendance, dans le centre de la capitale.
La concrétisation des accords de paix signés à Alger en 2015 avec l’ex-rébellion à dominante touareg « a longtemps souffert de l’instauration tardive de relations de confiance entre les différents protagonistes », a reconnu le président malien, dont la réélection en août reste contestée par l’opposition.
Mais il estime que « la situation s’améliore, tant au nord qu’au centre du pays », appelant néanmoins à ne pas « sous-estimer les efforts exceptionnels à encore déployer ».
Tout en remerciant les pays amis du Mali, IBK a reproché la frilosité de certains partenaires, sans les citer. « Vous ne pouvez pas imaginer à quel point nous sommes tristes quand nos partenaires et amis donnent l’impression de marchander leur soutien », a-t-il dit devant les représentants de la communauté internationale et une dizaine de chef d’État et de gouvernement africains, dont les présidents ivoirien, ghanéen, tchadien, congolais, burkinabé et mauritanien.
« De bon augure »
Les célébrations se sont poursuivies par un défilé de soldats de l’armée malienne, précédées par des contingents de sept pays ouest-africains (Tchad, Mauritanie, Guinée, Niger, Côté d’Ivoire, Burkina Faso et Ghana) et d’hommes des troupes étrangères qui participent à la lutte contre les jihadistes, la force française Barkhane, la mission de l’ONU (Minusma) et la force du G5 Sahel.
JA