Logé au niveau de l’hôpital Le Dantec, l’Institut Joliot-Curie dénombre chaque année plus de 1 500 cas de cancer du sein et du col de l’utérus, selon Ndèye Khary Cissé, responsable de la mammographie de la Sémiologie de l’hôpital Aristide Le Dantec.
«Nous ne traitons que le cancer du sein. Nous ne disposons pas de chiffres parce que nous n’avons pas de registre de cancer à l’Institut Joliot-Curie. Il n’y a actuellement nulle part où il y a un registre de cancer. Et cela nous handicape beaucoup dans notre travail. Nous ne pouvons pas dire que nous recevons tant de malades par jours ou par année», avance la technicienne. Avant d’ajouter : «Tout ce que nous savons selon nos évaluations, c’est que, à l’Institut Joliot-Curie, nous recevons environ 1 500 cas par an».
Selon elle, les soins ne sont pas accessibles à tous les malades. Car, rien que pour la mammographie, le patient doit débourser 40 mille F Cfa. A l’en croire, les malades viennent souvent tardivement au niveau de la structure sanitaire pour se faire traiter parce qu’elles n’ont pas les moyens. Elle révèle que les femmes paient le plus lourd tribut. En effet, 53 % de la population malade sont de sexe féminin et le cancer du sein et du col de l’utérus sont les plus fréquents.
Walf Quotidien