SENTV : De l’avis de Me Ciré Clédor Ly, membre du collectif de défense de Ousmane Sonko, « Nous sommes face à un complot d’État. Ne nous leurrons pas. Dans la mise en œuvre de cela, Mame Mbaye Niang ayant été ministre de la République, avait détourné des deniers. Ousmane Sonko au courant de cela, a usé d’un droit fondamental, en usant du droit de dénonciation de la liberté d’expression. L’article 260 qui est la pièce angulaire de tout cela, n’est pas conforme à la Constitution », justifie l’avocat.
Ce dernier estime : « Ce n’est que dans la loi organique de la Cour suprême que nous avons des appréciations. L’exception d’inconstitutionnalité a été communiquée à Mame Mbaye Niang qui l’a reçue le 25 octobre. La même manière a été faite avec le parquet général. Même la Cour d’appel a reçu cette exception. L’histoire se conte et vous aussi, tout ce que vous direz dans cette audience sera conté. L’article 260 du code pénal dit : sera punie de la même peine, la diffamation commise par les mêmes moyens, à raison de leurs fonctions ou de leur qualité envers un ou plusieurs membres du Gouvernement, un ou plusieurs membres de l’Assemblée nationale, un fonctionnaire public, un dépositaire ou agent de l’autorité publique, un citoyen chargé d’un service ou d’un mandat public, temporaire ou permanent, un juré ou un témoin, à raison de sa déposition ».
L’avocat reste convaincu que « cet article est la pièce angulaire, il est manifeste que le dossier vous sera retourné et toute la procédure sera annulée. Nous vous demandons de surseoir à statuer jusqu’à ce que le Conseil Constitutionnel se prononce », exhorte Me Ciré Clédor Ly.
Avec Dakaractu