SENTV : La police centrale de Guédiawaye a placé en garde à vue une fille répondant au nom d’Assiétou D. Agée de 17 ans, la gamine est poursuivie pour interruption volontaire de grossesse (Ivg), rapporte Les Echos.
Selon la même source, Assiétou D. a mis un terme à sa grossesse. Et pour y arriver, la demoiselle a utilisé des pratiques d’avortement clandestin et a accouché d’un fœtus. Elle planquera ensuite ledit fœtus dans un endroit discret de la maison familiale.
Après son forfait, Assietou pique un brusque malaise consécutif à son geste et sombre dans une crise de vertiges. Elle se prend la tête, se recroqueville sur elle-même et se tord de douleur. Elle pousse des cris de détresse et lance sans cesse des appels au secours. Elle développe des signes cliniques et inquiète ses proches parents. Ces derniers embarquent la gamine à bord d’un véhicule et la conduisent en toute urgence dans les locaux du centre hospitalier de Roi Baudouin de Guédiawaye.
Sur place, la gamine est vite prise en charge et admise au service des urgences de l’hôpital. Elle est ensuite soumise à un examen clinique au cours duquel la blouse blanche conclut à une «métrorragie et des vertiges sur aménorrhée de deux mois avec test positif de grossesse». L’agent de santé découvre aussi une notion d’accouchement à domicile sans assistance et soupçonne une interruption volontaire de grossesse (Ivg). Il câble aussitôt les limiers du commissariat central de la ville.
Cueillie à l’hôpital et pressée de questions, Assietou D. craque et reconnaît les griefs retenus contre elle. Elle déclare avoir accouché à domicile et sans assistance médicale, et indiqué avoir dissimulé le fœtus dans un recoin de la maison. Son papa sera interpellé, conduit au commissariat, puis soumis à un interrogatoire. Celui-ci confirme les allégations de sa fille et ramène dare-dare le fœtus de sexe masculin et pesant 2420 g ; un fœtus avec son placenta et ne présentant aucune lésion apparente et visible à l’examen visuel. Le fœtus a été déposé à la morgue. Une enquête préliminaire a été ouverte aux fins de déterminer les circonstances du drame.