SENTV : I. Faye, attrait à la barre de la Chambre criminelle du Tribunal de grande instance de Thiès, risque 20 ans de prison. Une peine requise par le Procureur. Le prévenu est accusé d’avoir tué sa propre mère à la machette. Après l’acte, I. Faye s’est réfugié dans la brousse. Le corps de sa mère a été découvert vers 16 heures, le jour des faits qui se sont déroulés en juillet 2020 dans un village sis dans la commune de Ngoundiane.
Alertés, les éléments de la Brigade de gendarmerie de Khombole ont procédé aux constats d’usage et trouvé l’arme du crime dans la chambre du mis en cause. Qui a tout avoué dès l’enquête préliminaire.
Pourtant, rapporte L’Observateur, ce dernier avait quitté son travail à Mbour pour s’occuper de sa mère atteinte de déficience mentale. « Durant deux longues années, il a fait tout son possible pour qu’elle recouvre la santé», soutient le journal.
« Ce jour-là, j’étais parti voir un guérisseur qui m’a donné une substance que j’ai remise à ma mère pour un bain mystique, explique-t-il, face au juge. Suite à cela, elle est venue m’attaquer avec une machette. Elle a voulu me porter un coup fatal que j’ai esquivé avant de récupérer la machette pour lui asséner un coup. J’ai agi aveuglément, la machette a atteint sa nuque. Je ne sais pas ce qui m’a poussé à commettre cet acte. »
B. M., mari de la victime et père de l’accusé, bat en brèche sa version, déclarant que « la maladie n’a jamais rendu son épouse agressive ». D’ailleurs, le maître des poursuites est convaincu que l’accusé a agi de « sang-froid ».
Délibéré, le 25 novembre prochain.