SENTV : L’Académie Nationale des Sciences et Techniques du Sénégal (ANSTS) a exploré la contribution potentielle des vitro-plants pour atteindre la souveraineté alimentaire incluse dans le plan ‘Sénégal 2050’.
Lors d’une table ronde à Dakar, les experts ont souligné l’importance de produire, transformer et industrialiser de manière à protéger l’environnement tout en atteignant les objectifs alimentaires.
Abdou Fall, ex-ministre de la Santé, a insisté sur le recours prépondérant aux plantes médicinales pour l’alimentation et les soins, soulignant le besoin de réduire les importations de médicaments.
Il a relevé l’enjeu de développer une stratégie agroindustrielle locale, étant donné que la majorité des matières premières sont actuellement importées.
Ousseynou Ndoye a évoqué la nécessité d’une production massive de vitro-plants pour diminuer les coûts et augmenter l’accessibilité, avec des réformes essentielles pour cela. Il a cité l’exemple du prix prohibitif de l’huile d’arachide.
Selon Oumar Ba de l’UCAD, la biotechnologie pour les vitro-plants est cruciale pour l’agriculture nationale, fournissant des semences locales et renforçant la souveraineté alimentaire dans l’agenda ‘Sénégal 2050’.