Rapport sur les finances publiques : La Cour des Comptes dément le journal « Le Quotidien » et clarifie
SENTV : Dans un communiqué, la cellule de Communication de la Cour des Comptes rapporte que « dans son édition du mardi 24 décembre 2024, Le Quotidien a annoncé en Une que le Rapport sur la situation des finances publiques pour la période de 2019 au 31 mars 2024 était désormais disponible. Cependant, le journal a également soulevé une controverse en affirmant que sa publication aurait été retardée « à la demande du Gouvernement » et qu’elle serait finalement prévue pour le 31 décembre 2024 ».
Face à ces allégations, la Cour des Comptes a publié un communiqué ce mardi 24 décembre pour rectifier les informations relayées. Contrairement aux affirmations de « Le Quotidien », la Cour précise que le rapport en question est encore en cours d’élaboration. Elle insiste sur le fait que son adoption suit un processus strict, régi par des règles et procédures encadrées par la loi organique n°2012-23 du 27 décembre 2012, ainsi que le décret n°2013-1349 du 13 novembre 2013.
Elle rappelle également que la production des rapports est assujettie aux principes du contradictoire et de la collégialité, garantissant un traitement rigoureux et impartial des données. Le point le plus polémique de l’article réside dans l’accusation selon laquelle le gouvernement aurait demandé à retarder la publication du rapport. La Cour réfute catégoriquement cette affirmation, soulignant qu’aucune demande de ce type n’a été formulée.
Elle rappelle, par ailleurs, que ses travaux d’audit reposent sur le rapport initial préparé par le gouvernement.
La Cour des Comptes tient, également, à préciser que la publication du rapport interviendra uniquement après son adoption définitive par les instances compétentes. Ce processus est essentiel pour garantir l’exactitude et l’intégrité des informations fournies aux citoyens. Pour l’heure, il faudra attendre l’achèvement des travaux pour que le rapport soit enfin dévoilé, conformément aux exigences de transparence et de rigueur imposées par la loi.