SENTV : Le ministre de l’Intérieur, Jean Baptiste Tine, a confirmé sa décision de ne plus assurer la couverture sécuritaire des combats de lutte sur l’ensemble du territoire national. Cette position, réaffirmée ce vendredi lors des questions d’actualité au gouvernement à l’Assemblée nationale, suscite de vives réactions et met en péril l’organisation du combat très attendu entre Modou Anta et Prince, prévu ce dimanche par Gaston Production.
Interpellé par la députée Amy Dia, membre du parti Pastef, le ministre Tine a été invité à s’exprimer sur les inquiétudes croissantes concernant l’insécurité entourant l’organisation des combats de lutte, notamment à l’Arène nationale située en banlieue dakaroise. La députée a souligné que la présence policière est indispensable pour garantir la sécurité des participants et des spectateurs, et pour prévenir tout débordement susceptible d’entraîner des incidents graves.
Malgré ces préoccupations, le ministre de l’Intérieur a maintenu sa position, affirmant que la sécurité lors des événements de lutte incombe désormais aux organisateurs privés. Cette décision intervient dans un contexte où les autorités cherchent à redéfinir les responsabilités en matière de sécurité lors des manifestations sportives et culturelles.
Les promoteurs de lutte, quant à eux, expriment leur inquiétude face à cette mesure, craignant que l’absence de couverture sécuritaire officielle n’affecte la tenue des combats et la sécurité des milliers de fans qui assistent régulièrement à ces événements. Le combat entre Modou Anta et Prince, prévu ce dimanche, demeure incertain, les organisateurs étant confrontés au défi de garantir la sécurité sans le soutien des forces de l’ordre.
Cette situation met en lumière les défis liés à l’organisation d’événements populaires au Sénégal et soulève des questions sur la collaboration entre les autorités publiques et les acteurs privés pour assurer la sécurité des manifestations culturelles et sportives.
La rédaction de la SENTV.info