SENTV : Ibrahima Cissé, président de la commission environnement, développement durable du Conseil communal de la jeunesse de Fatick, se désole de la situation d’insalubrité dans laquelle végète sa commune.
«L’environnement à Fatick ne se porte pas bien. C’est vraiment déplorable. Il y a beaucoup de saletés», fait-il constater. Il y a, selon lui, plusieurs raisons à cela. D’abord, la responsabilité de la municipalité. «La mairie de Fatick (dirigée par l’actuel ministre des Sports, Matar Bâ, Ndlr), dégage ses responsabilités parce qu’il y a beaucoup d’ordures au niveau de Fatick», déplore-t-il. L’autre explication réside dans le rôle des structures de jeunesse. Selon Ibrahima Cissé, «les immondices sont stockées alors que les commissions environnement devaient prendre cela en charge». Mais, vu qu’il y a une crise au sein du Conseil communal de la jeunesse de Fatick, présidé par Pape Massène Guèye, depuis trois ans, en attendant les élections repoussées à cause de la pandémie, «il y aura beaucoup de manquements au niveau de la région», déduit-il.
Autrement dit, la crise au sein de la structure communale de la jeunesse de Fatick affecte directement la prise en charge des questions de l’environnement. «Depuis les élections, il (Pape Massène Guèye) ne nous a jamais appelés pour tenir une réunion. Il ne m’a jamais appelé pour m’informer d’une activité. Il n’y a pas d’antécédents entre lui et moi. Je l’ai, une fois, interpellé, mais il n’a pas voulu rentrer dans les détails. Je ne suis pas le seul à me sentir écarté dans le bureau. Les jeunes de Fatick ne se retrouvent pas à travers le conseil», témoigne Ibrahima Cissé. Qui démontre aussi la responsabilité des ainés dans cette crise qui impacte la prise en charge des questions environnementales. En effet, les jeunes ont beau se plaindre auprès des ainés, mais en vain. «La jeunesse ne s’entend pas à cause des autorités. La preuve, il n’y a jamais eu un bureau de la Cojer à Fatick, de 2012 à 2020. Il y a toujours des discordes. Des responsables poussent la jeunesse à ne pas s’entendre», dénonce-t-il.
Emile DASYLVA
Walfnet