Affaire des photos obscènes de Lika Dioum sur Seneporno L’avocat des masseuses de Yoff pour assurer la défense de Nadège et Cie
Le procès de Nadège De Souza et de Liliane Koité s’est déroulé hier à la Salle 1 du Palais de justice Lat Dior de Dakar. Les prévenues étaient poursuivies pour les délits de diffusion d’images contraire aux bonnes moeurs et d’association de malfaiteurs. Lika Dioum qui s’était constituée partie civile dans cette affaire, s’est désistée au dernier moment. Malgré sa non comparution à ce procès, elle a été « fusillé » à bout portant par Me Aboubacry Barro. Ce dernier, on se le rappelle, était l’avocat des fameuses masseuses de Yoff. Dans ses effets de manches, il a blanchi ses clientes. Pour Me Barro, dans cette affaire de moeurs qui défraie toujours la chronique, c’est plutôt la plaignante qui aurait dû être inquiété par les enquêteurs. Très en verve, il a même traité Lika Dioum de « volage », dans sa plaidoirie qui n’a laissé personne indifférente. A l’en croire, la plaignante est une fille de moeurs légère. Ces propos ont été confirmé par l’unique témoin qui a été cité à comparaître par la défense. L’ex beau frère de Nadège a même enfoncé le clou. Il a révélé au prétoire que la nommée Lika Dioum avait l’habitude de poster des photos obscènes à ses petits amis via les réseaux sociaux. A l’en croire, c’était à l’époque où la plaignante avait été hébergé par Nagège pour des raisons humanitaires. S’engouffrant dans cette brèche, Me Aboubacry Barro a souligné que ses clientes qui n’ont commis aucun délit doivent être tout simplement renvoyé des fins de la poursuite, sans peine ni dépens. Auparavant, Nadège et Liliane, avaient plaidé non coupable devant la barre du Tribunal des flagrants délits de Dakar. Pour se tirer d’affaire, elles ont précisé qu’elles ne sont ni de près ni de loin responsable de la diffusion en boucle des photos obscènes de Lika Dioum à Seneporno encore moins dans d’autres sites pornographiques. Cependant, les prévenues ont reconnu avoir reçu et même partagé ces fameuses images qui circulaient sur la toile, dans certains réseaux sociaux tels que Facebook et Watsap. Ce système de défense n’a pas du tout convaicu le parquet. Selon la représentante du ministère public, la culpabilité des prévenues ne souffre d’aucune ambiguïté. Après avoir abandonné les poursuites relatives au délit d’association de malfaiteurs, elle a requis une peine d’emprisonnement de 2 ans dont 6 mois ferme pour le délit de diffusion d’images contraire aux bonnes moeurs. Finalement au terme d’un procès qui a duré plusieurs tours d’horloge, l’affaire a été mise en délibéré à la date du 22 mai prochain.
Par Siaka NDONG La Redaction SENTV.info