SENTV : La Cour d’appel a rendu son verdict dans l’affaire Wari, confirmant la condamnation de Kabirou Mbodje, ancien PDG de la fintech sénégalaise, pour abus de confiance et augmentation irrégulière du capital social. Cette décision judiciaire, qui clôt un long feuilleton judiciaire, marque un tournant dans l’histoire de la société autrefois florissante.
Selon Les Échos, la juridiction d’appel a suivi le réquisitoire du Procureur général, validant ainsi la peine initialement prononcée. Kabirou Mbodje écope ainsi de deux ans de prison, dont six mois ferme. Outre la peine privative de liberté, il est également contraint de verser cinq milliards de francs CFA à ses anciens associés, au titre des dommages et intérêts.
Un conflit qui a marqué l’histoire de Wari
Fondée par Kabirou Mbodje, Wari s’était imposée comme l’un des leaders du transfert d’argent en Afrique, avant d’être secouée par des tensions internes et des accusations de malversations financières. Ses anciens associés avaient saisi la justice, dénonçant des pratiques irrégulières dans la gestion de la société, notamment une augmentation contestée du capital.
Ce verdict en appel vient confirmer la décision de première instance et met un point final aux procédures judiciaires engagées contre l’ex-dirigeant. Toutefois, les conséquences économiques et la réputation de l’entreprise restent impactées par cette affaire qui a défrayé la chronique financière au Sénégal et au-delà.
Quelle suite pour Kabirou Mbodje ?
Avec cette condamnation, Kabirou Mbodje devra purger sa peine et s’acquitter des montants dus à ses anciens partenaires. Reste à voir si cette décision mettra définitivement un terme à ses ambitions entrepreneuriales ou s’il cherchera à rebondir dans un autre secteur.
L’affaire Wari, qui symbolisait autrefois le succès du digital africain, laisse ainsi une empreinte durable sur le monde des affaires, rappelant l’importance de la gouvernance et de la transparence dans la gestion des entreprises.
La rédaction de la SENTV.info