SENTV.info: Mis aux arrêts dernièrement suite à un post sur Facebook après la proclamation des résultats provisoires de la Présidentielle du 24 février, il sera libéré le jour de son déferrement et placé sous contrôle judiciaire. Mais, cette fois-ci, le Colonel Abdourahim Kébé, puisque c’est de lui qu’on parle, aura fort à faire. En effet, l’ancien gradé de l’Armée, est poursuivi par un lourd passé de prédateur qui a failli lui coûter sa carrière militaire, révèle l’Observateur.
L’affaire remonte en 1985 lors de la manœuvre Ndiambour V11 à Tambacounda. Selon le journal, le colonel Kébé sera traduit en conseil de discipline suite à une plainte d’un soldat pour harcèlement.
La scène a eu comme cadre l’hôtel Niji de Tamba. Le colonel Kébé sera sanctionné pour 45 jours d’arrêt de rigueur par le Cemga à l’époque. Ce n’est pas tout.
En 1996, un rapport évoquait les « avatars » de Kébé et en 1997, il sera ajourné pour le grade de commandant alors qu’il totalisait, au 31 décembre 1996, 8 ans de grade de capitaine.
Malgré ces sanctions, une autre affaire le met cause. Capitaine d’infanterie à l’époque, il a été même enfoncé par son épouse lors d’une audience au tribunal militaire.
Las des scandales à répétition du colonel Kébé, la hiérarchie avait demandé sa radiation définitive de l’Armée afin de préserver la bonne réputation de l’Institution, rapporte le journal.