La réplique de Pastef/Les patriotes n’a pas tardé après la sortie du Directeur général du Soleil sur le décret portant honorariat des anciens présidents du Conseil économique, social et environnemental.
Dans un texte, le président des cadres de Pastef a répondu. «Yakham entend menacer Bassirou Diomaye Faye, qu’il soit rassuré que ses menaces me laissent de marbre. J’en sirote mon jus ! Qu’il soit rassuré qu’à force de gueuler, en ‘simple défenseur d’un leader auquel il croit’. Il n’aura réussi qu’à dégueuler, dans son impertinence, l’unique vérité que je partage avec lui : l’Etat est en péril et la République a foutu le camp depuis l’avènement du Président Macky Sall», a réagi Bassirou Diomaye Faye qui se réjouit de l’ouverture d’une enquête judiciaire. «C’est d’ailleurs rassurant d’entendre qu’une ‘enquête est (enfin !) en cours sur cette œuvre de faussaire’, si tant est qu’on puisse accorder une once de crédit à un homme comme lui, plus préoccupé à témoigner de sa fidélité canine pour préserver ses strapontins qu’à convaincre par une cohérence argumentative minimale dans le cas d’espèce», souligne le responsable des cadres de Pastef. Avec sa casquette de cadre de la fonction publique, il souligne : «Le sort d’un acte administratif c’est d’être exécutoire, dans les conditions définies par les dispositions de la Loi n 70-14 du 06 février 1970 fixant les règles d’applicabilité des lois, des actes administratifs à caractère individuel. Pour les lois et les actes administratifs réglementaires, cela prend la forme d’une insertion au journal officiel tel que prévu par l’article 2 de ladite loi et rappelé par la mention sacrementale : «Le présent décret sera publié au journal officiel». Avant de poursuivre en ces termes : «Au lieu de jacasser dans la presse Yakham n’a qu’à réclamer la publication du décret au journal officiel. Un décret n’a donc pas vocation à être gardé secret sauf dans un Etat en péril. De même un président de la République qui n’assume plus les décrets qu’il signe est disqualifié pour diriger». Non sans ajouter que «quand l’administration diffuse un texte réglementaire à ses agents pour information et application, un simple communiqué pour en démentir l’existence, fût-il de la Présidence de la République, ne saurait suffire pour considérer que la vigilance de cette administration a été trompée sur toute la ligne».
Walfnet