SENTV : La Direction Nationale de la BCEAO a tenu, jeudi dernier, sa troisième rencontre trimestrielle avec les Directeurs Généraux des établissements de crédit, par visioconférence.
La réunion a été présidée par Ahmadou Al Aminou LO, Directeur National de la BCEAO pour le Sénégal. Avec Mamadou Bocar SY, Président de l’Association Professionnelle des Banques et établissements Financiers du Sénégal, des Directeurs Généraux des établissements de crédit, ils ont analysé la situation récente du système bancaire.
La gestion des risques opérationnels au sein des établissements de crédit et la mise à disposition à la clientèle par les banques de billets de banque de petites dénominations et des pièces de monnaie, étaient au menu des débats.
Dans le communiqué publié au terme de la rencontre, la Bceao a informé que la situation du système bancaire a été marquée, au cours des huit premiers mois de l’année 2021, par la progression des emplois bancaires (+501,4 milliards ; +6,6%), pour se situer à 8.110,8 milliards de FCFA à fin août 2021. Une évolution est principalement tirée par l’activité de portefeuille des banques (+313,6 milliards ; +15,9%)
Elle informe aussi que l’encours global de crédits a progressé (+144,3 milliards de FCFA ; +2,8%) pour atteindre 5.238,8 milliards, du fait essentiellement des crédits à moyen terme.
De plus, les établissements de crédit respectent globalement les normes prudentielles en vigueur au cours de la période sous revue. Et les données provisoires portant sur leur compte d’exploitation, au titre du premier semestre de l’année 2021, font ressortir un profil relativement satisfaisant, comparativement à la même période de l’année 2020.
Aussi, la BCEAO et les dirigeants des établissements de crédit «se sont félicités de la résilience du système bancaire, dans un contexte encore marqué par l’impact de la pandémie de COVID-19 sur la situation de certaines entreprises».
Cependant, les Directeurs Généraux des banques ont souligné les incertitudes liées aux effets différés de la crise sanitaire sur les encours de crédits restructurés de ces entreprises. Ils ont relevé la nécessité d’accélérer la mise en place des mesures prévues par l’Etat du Sénégal dans le cadre du Programme de relance économique au profit notamment des PME-PMI et d’assurer les conditions d’une gestion optimale de leur risque de taux d’intérêt.