SENTV : Le Président de la Transition burkinabé, Ibrahim Traoré, est vent debout contre les « paresseux » de l’administration. Lors d’une rencontre avec le personnel de la présidence burkinabé, le chef de l’Etat a menacé de licencier ces partisans du moindre effort.
« En réalité, ils font le travail de certains paresseux et de certains fainéants »
« Il y a des gens qui sont de gros travailleurs dans notre administration. Ils viennent très tôt et tant qu’ils ne finissent pas leurs missions, ils ne rentrent pas à la maison. Ils n’ont jamais demandé de payer une heure supplémentaire. Mais en réalité, ils font le travail de certains paresseux et de certains fainéants qui viennent, et à 10 heures, ils sont dans les maquis et ne veulent pas travailler. C’est la réalité et vous les connaissez…Tous ceux qu’on va prendre dans les situations d’absence chronique dans les administrations et qui ne sont pas sanctionnés, la personne sera licenciée, le directeur qui était censé le sanctionner, sera probablement licencié aussi, sinon puni. On ne peut pas continuer comme ça » a pesté le Président burkinabé. Il estime qu’il « y a beaucoup de jeunes burkinabé » qui sont prêts à « remplacer » ces « fainéants » de l’administration.
Ils volent l’Etat via des « cabinets »
Au cours de la même séance, le capitaine Taroré a dénoncé les « connexions » entre les « acteurs de l’administration » et les « cabinets ». En effet, le chef de l’Etat burkinabé, estime que les fonctionnaires de l’administration recrutent systématiquement des cabinets avec qui ils travaillent en cachette. Le but est de « voler » l’Etat en offrant leurs services par des « voies détournées » s’est offusqué le dirigeant.