SENTV : Vendredi soir, une attaque brutale a secoué la localité de Vugizo, au Burundi, faisant 20 victimes parmi la population civile. L’incident s’est produit lors d’une attaque contre un poste frontière avec la République démocratique du Congo (RDC). L’organisation RED-Tabara a revendiqué la responsabilité de l’attaque, affirmant lutter « pour un état de droit ».
Selon les informations fournies par nos confrères de RFI, le groupe armé a déclaré avoir ciblé « 9 militaires et un policier ». Les autorités gouvernementales, dans un communiqué officiel, ont vivement condamné cet « acte ignoble et barbare contre des populations civiles ». Les détails macabres indiquent que neuf ménages ont été visés, avec un décompte déchirant de « 12 enfants, 3 femmes et 5 hommes » parmi les victimes innocentes.
L’attaque de Vugizo soulève de vives inquiétudes quant à la sécurité des civils vivant aux abords des zones frontalières. Les autorités burundaises ont fermement condamné cette violence, soulignant l’importance de protéger les populations civiles des attaques aveugles.
RED-Tabara, en revendiquant l’attaque, prétend agir au nom d’un « état de droit ». Cependant, la nature ciblée de l’attaque, touchant des civils innocents, soulève des questions sur les méthodes employées par le groupe et la légitimité de ses revendications.
Les événements de Vugizo mettent en évidence la nécessité urgente de renforcer la sécurité dans les régions frontalières vulnérables. Les autorités burundaises sont confrontées au défi de garantir la protection des populations civiles et de prévenir de telles tragédies à l’avenir.