SENTV : Cheikh Oumar Anne s’en est pris aux candidats recalés par le Conseil constitutionnel, qui ont initié la Caravane « Doggali Benno ». Le ministre-maire de Ndioum, lors d’une conférence de presse en marge de la 60e édition de la Ziarra de Thierno Mountaga Daha Tall tenue à Louga, estime que ces derniers « devaient faire profil bas« .
« Le Sénégal ira aux élections le 25 février 2024…
« J’espère que c’est seulement de l’amertume et que dans quelques jours, ils vont se ressaisir. Ils doivent redoubler d’efforts et se remettre au travail. S’ils persistent, qu’ils sachent que le Sénégal ira aux élections le 25 février 2024. Ils n’y peuvent rien. Ils n’ont qu’à aller dans d’autres coalitions… Des gens qui n’ont pas les capacités d’avoir le nombre de parrains requis ne peuvent ébranler personne« , a soutenu Cheikh Oumar Anne.
« Morts » politiquement…
Il poursuit : « Nous, nous sommes debout et vivants. Eux, ils sont à terre, déjà mort politiquement. Des gens à terre ne peuvent pas faire faire un ‘Doggali’ à des gens debout, sûrs de leur force. Qu’ils reviennent sur terre. Ils ne sont plus dans le système. Ils n’agonisent même pas, ils sont déjà morts politiquement. Je les invite à arrêter leurs enfantillages et leur cirque de mauvais goût… »
« Détournement » de parrains…
Le responsable apériste dit faire attention à ces candidats qui prétendent diriger le pays. « Ceux qui aspirent à présider aux destinées des Sénégalais doivent en avoir les capacités. Ils doivent s’engager à sauvegarder la paix dans le pays, à respecter les institutions. Et il faut qu’ils aient un code d’honneur. Le respect du code d’honneur dépend surtout de l’honorabilité. La première étape du parrainage a été sélective, mais la seconde ne l’a pas été. Des candidats recalés ont donné leurs parrains à d’autres. Il y a eu des échanges de parrains et même un détournement de parrains, ça pose un problème d’honorabilité pour ceux qui l’ont accepté« , selon M. Anne.
Respect des institutions…
Pour lui, « il est arrivé le moment où on doit dire aux candidats qu’ils doivent porter en bandoulière leur honorabilité qui repose sur le respect de nos institutions et des Sénégalais. Il y a eu beaucoup de manquements. Les 21 candidats doivent s’engager sur leur honneur. Il y a le débat sur des candidats binationaux, d’autres ont maille à partir avec la justice. Il y a aussi le problème du quitus fiscal. Les candidats doivent interpeller le Conseil constitutionnel sur ces faits. J’interpelle notre candidat et ses avocats. Ils doivent déposer un recours… Il y a des candidats qui nous parlent de valeurs, je les attends sur ces questions. Mamadou Lamine Diallo qui passe son temps à parler, je l’attends de même que mon frère Thierno Alassane Sall. Les Sénégalais ne doivent pas accepter que des candidats qui ont un problème d’honorabilité puissent s’adresser à eux pendant 21 jours. Quand on n’a pas un code d’honneur, on est capable de dire n’importe quoi. Tous les candidats qui ont lâché leur parti sans avoir démissionné, leur candidature doit être bien contrôlée, comme on doit aussi bien contrôler les candidatures de personnes dont le parti a été dissous ».