A marteler sans cesse des contre-vérités, c’est le mérite qui perd son honneur, ce sont les repères qui se brouillent un peu plus et c’est l’âme collective sénégalaise qui est blessée. Porter atteinte à l’image de celui qui incarne les acquis les plus précieux de notre société, c’est se comporter comme l’oiseau qui salit son propre nid. Le flot d’imputations gratuites qu’on fait déferler sur El Hadji Malick Gakou, leader du Grand Parti, est une cabale névrotique que rien ne justifie. Cela témoigne au-delà de ce narcissisme et de ce cynisme, d’une défaite absolue du discernement. A quoi rime cette attaque frontale et massive contre cette figure emblématique de l’opposition? A qui profite un tel déchainement de calomnies?
Il faut retrouver le chemin de la dignité. Le tact doit être de mise. Le pacte de courtoisie entre patriotes s’impose, sous peine de régression dans l’anomie.
Chers ex camarades de l’AFP, ressaisissez-vous ! Vous ne devez en vouloir qu’à vous-même et non à El Hadji Malick Gakou. Taisant la doctrine jadis partagée dans notre ancien parti, vous avez fait le choix de sacrifier l’AFP pour des prébendes et des privilèges financiers comme matériels. Le Président Sall attendait plus de vous que ce tohu-bohu d’insanités qui ne milite pas en sa faveur car toute communauté a ses points de sacralité. Nous comprenons votre engouement à justifier votre position à ses côtés. Le peuple sait discerner parmi les gouvernants les fous du roi qui resteront toujours à ses cotes pour le divertir.
Malick Gakou a lui opté pour la défense des intérêts du peuple sénégalais autour de valeurs positives: passion des défis, initiatives, créativité, solidarité et sens des responsabilités pour le bien-être des générations présentes et futures. Cette nouvelle génération ne retiendra qu’un vrai crève-cœur de votre entreprise de démolition systématique menée selon une démarche tapageuse par l’équipe d’un Président de l’assemblée nationale en mal de provocation et qui manifestement se trompe de cible. Qu’il fasse un meilleur emploi de son esprit critique, son parti en a vraiment besoin.
Le besoin de reconnaissance et le goût de la provocation risquent de banaliser, légitimer et susciter toutes sortes de réflexes qui si l’on y prend garde. Il risque également d’ébranler le socle de notre société.
Docteur Wone,
Grand Parti Keur Massar