Criminalisation de l’homosexualité : LGBT-France déclare la “guerre” aux religieux

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SENTV : Les lobbies LGBT français attirent l’attention du ministre de l’intérieur français, Gérald Darmanin,  sur la manifestation du 23 mai 2021 contre l’homosexualité au Sénégal, organisé par « Le collectif And Samm Jikko Yi », dont le coordinateur Ababacar Mboup, selon eux, a déjà fait l’objet d’un signalement pour appel à la haine, meurtre des homosexuels sénégalais. A cet effet, LGBT-France demande que Ababacar Mboup soit l’objet d’une interdiction administrative du territoire français.

Manifestation…

“Cette manifestation bénéficie publiquement du soutien par la signature d’une pétition demandant la criminalisation de l’homosexualité d’une minorité radicale de personnalités et d’imams sénégalais islamiques composée de Messieurs : Serigne Babacar Sy Mansour (Khalife Général des Tidianes), Imam Dame Ndiaye (Président Association islamique du Sénégal), Imam Moustapha Gueye, Dame Mbodji (Président syndicat enseignant au Sénégal), Imam François Bodian (Imam Zone Sud Bignona), Cheikh Rhim Seck (Khalife Général Tianaba), Omar Diagne, Cledor Sène (Président du mouvement Nouvelle Vision), Assane Diouf (a priori rapatrié par le Gouvernement des USA pour terrorisme), Cheikh Omar Diagne, Cheikh Bekay Bekay (Khalifa des Khadres)”, lit-on dans un communiqué.

Responsabilités…

D’après LGBT-France, ces Sénégalais portent de fait par leur autorité morale une lourde responsabilité quant aux futurs événements violents contre d’autres Sénégalais identifiés comme homosexuels. Les lobbies LGBT français demandent au ministre de l’Intérieur français de veiller personnellement à ce que ces “complices radicalisés de Monsieur Ababacar Mboup, fassent l’objet d’un signalement aux fins de non-admission au système d’information Schengen (article L 211-2 du code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile) et que ces personne soient l’objet d’une interdiction administrative du territoire considérant que leur présence en France constituerait une menace grave pour l’ordre public, la sécurité intérieure ou les relations internationales de la France (article L 214-2 du code précité).

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