SENTV : Considérée comme la première cause de décès des enfants de 01 à 05 ans, la pneumonie fait des ravages au Sénégal. La Direction de la Santé de la Mère et de l’Enfant (DSME) a recensé 23 480 décès en 2018, soit 63 décès par jour. Selon le quotidien L’AS, la majorité de ces décès est liée à des maladies évitables telles que la pneumonie avec 2 800 enfants décédés en 2018, soit 12% des décès de 01 à 5 ans.
La pneumonie est transmissible par voie aérienne, bactérienne, virale. La région la plus touchée est Thiès, suivie de Dakar, Kaffrine et Kolda. Les facteurs de risques de la pneumonie sont l’inhalation de liquide, les produits toxiques, les moisissures, la poussière, la pollution de l’air intérieur par promiscuité et le tabagisme passif.
Selon la DSME, l’allergie augmente aussi le risque de pneumonie. En ce qui concerne les complications, une pneumonie non traitée peut évoluer vers la forme grave avec détresse respiratoire et hypoxie. Au Sénégal, la prévalence de la pneumonie est de 16% dont les 3% concernent les nouveau-nés et les 13% les enfants de 01 à 59 mois.
Cependant, la conjugaison de certains facteurs peut favoriser la régression de la maladie. Il s’agit de la disponibilité continue des médicaments (amoxiciline et oxygène), la disponibilité et la fonctionnalité du dispositif d’oxygénation et la qualité des soins (respect des protocoles et des normes et la gestion efficiente des urgences pédiatriques).
D’ailleurs, c’est l’objectif du projet Sprint. D’après le journal qui donne l’information et sonne l’alerte dans sa livraison du jour, cette initiative cible initialement trois régions notamment, Dakar, Thiès et Kolda pour permettre d’atteindre les objectifs du plan d’action mondial intégré pour prévenir et combattre la pneumonie et la diarrhée.