SENTV : Des difficultés liées au financement des éleveurs ont été soulevées lors de la réunion du comité régional de développement (CRD) préparatoire consacrée, hier, à la Tabaski 2024. C’était sous la présidence de l’adjointe au gouverneur chargée des affaires administratives.
« Malheureusement, au niveau de la région de Thiès, on a eu des difficultés, même si des efforts considérables ont été faits par les éleveurs, parce qu’aujourd’hui, on est à 76 % de taux de remboursement. Il nous reste 98 millions qui sont au niveau des éleveurs qui devront être remboursés », regrette Mme Ba née Tendeng Faye.
Toutefois elle rassure que «la sensibilisation a été faite pour que ce remboursement soit effectif afin que les nouveaux dossiers que nous avons commencé à soumettre puissent faire l’objet de financement au niveau central ».
«L’année dernière, il y a eu un bon approvisionnement du marché et c’est ce qui est attendu cette année, avec des besoins estimés à 200 000 moutons pour toute la région ».
L’adjointe au gouverneur signale que «la région de Thiès a une certaine particularité, avec des zones d’attente avec Sandiara, Touba-Toul et Séwkhaye qui constituent d’importants baromètres pour jauger la quantité de moutons qui seront présents au niveau du territoire régional».
Le CRD a eu à présenter le plan d’action qui est une synthèse des directives reçues du niveau central, pour permettre aux acteurs de savoir l’ensemble des opérations que les autorités compétentes comptent dérouler dans le cadre de l’accompagnement de l’État pour une bonne Tabaski.
« Globalement, au niveau de la région de Thiès, l’objectif est de 200 000 moutons. Nous ferons en sorte que l’État soit aux côtés des éleveurs pour que l’accompagnement traditionnel soit disponible », souligne l’adjointe au gouverneur.
Elle note que « les sites que nous aurons identifiés et qui seront reconsidérés comme ceux officiels de points de vente de moutons, qui auront fait l’objet d’arrêtés des maires, pourront avoir ces commodités-là, notamment la disponibilité de l’eau, de l’électricité et de l’aliment de bétail ».
Madame Ba insiste sur les opérations de nettoiement continues, qui sont du ressort des membres du comité de gestion de ces points de vente. « Les collectivités territoriales et d’autres services de l’État viendront en appui, pour que notre cadre de vie ne soit pas altéré au lendemain de la Tabaski », a-t-elle indiqué.
Après cela, poursuit-elle, « nous veillerons à ce que la sécurité soit de mise parce que, normalement, 10 jours avant la Tabaski, dans les plus importants points de vente que nous avons de la région, on devrait avoir des dispositifs fixes de la police ou de la gendarmerie, selon la zone de compétence. On a eu à échanger, à l’interne et au niveau de ces comités de gestion, de ces points de vente. Des points focaux seront désignés pour jouer le rôle de veille, d’alerte et de relais avec les forces de défense et de sécurité pour renforcer la sécurité au niveau de ces sites ».
Un comité régional de suivi, sous la coupole de la Direction régionale de l’Élevage et des Productions animales et de la Direction du commerce sera mis en place pour un suivi rapproché du marché et afin de remonter à la hiérarchie les situations obtenues au niveau des différents points dans la région.