Diary Sow : « J’ai rencontré quelqu’un de formidable…, qui m’a montré que même s’il y avait une difficulté… »
SENTV : « Depuis 2021, j’ai continué mes études. J’ai intégré une école d’ingénieur ; je suis maintenant en troisième année et je m’apprête à avoir mon diplôme. J’ai commencé à travailler un tout petit peu, à voyager et à découvrir le monde », a soutenu, Diary Sow, venue en pèlerinage dans la région de Matam, à Wendou Bosséabé où elle a séjourné hier.
L’étudiante sénégalaise, dont la disparition en France en 2021 avait suscité une polémique, est revenue sur un pan de cette histoire. Elle a expliqué qu’en quittant le Sénégal pour poursuivre ses études en France, elle n’avait pas bénéficié d’une bonne préparation, qui devait être mentale et psychologique.
Selon elle, ce fut un cursus mouvementé, au début. « Il y a eu une période assez mouvementée, au début. J’étais beaucoup dans l’interrogation. C’est vrai qu’on nous jette un peu dans une société qui n’est pas la nôtre, sans beaucoup d’accompagnement, sans préparation. La préparation devait être mentale et on ne l’a pas vraiment eue », fait-elle savoir.
Avant d’ajouter : « Quand on arrive dans un pays étranger pour continuer ses études, on se rend compte, à un moment donné, qu’il y a un décalage culturel. Financièrement, c’est compliqué et parfois, il y a des problèmes de racisme (…) Cela peut créer un choc à un moment donné et on a besoin de se recentrer. » Ce qui s’est passé entre-temps !
« J’ai rencontré quelqu’un de formidable, M. Harouna Dia, un homme d’une générosité agréable, qui m’a montré que même s’il y avait une difficulté, ce n’est pas grave. Il m’a dit qu’il a vécu la même chose. Cela m’a énormément soulagée psychologiquement et mentalement, et cela m’a permis de recommencer. Il a tout mis en ma faveur pour que je décolle et depuis, ma vie a complètement changé », confie-t-elle.
Témoignant que le milliardaire l’avait financièrement assistée pour ses études et ses besoins, l’ancienne pensionnaire du lycée d’excellence scientifique de Diourbel, entre 2016 et 2019, par la suite admise en classe préparatoire au prestigieux lycée Louis-le-Grand, n’avait jamais connu l’homme d’affaires qui, après avoir été informé de ses « déboires » en France, s’est rapproché de sa famille. « Il a entendu parler de moi et il a cherché ma famille et c’est là qu’un lien s’est établi de manière naturelle et spontanée entre nous », relate-t-elle.
« J’ai repris confiance en moi à cause de ses conseils. C’est un philanthrope, quelqu’un qui croit en l’être humain. Il m’a dit : ‘Tu as du potentiel et tu peux y arriver.' »
Suffisant pour la jeune Diary de reprendre le cours normal de sa vie, en poursuivant des études d’ingénierie à l’École centrale de Paris où elle ambitionne de sortir avec un diplôme en Data scientiste et en intelligence artificielle.
Fascinée par la particularité du personnage qui l’a parrainée et continue de la soutenir, elle est venue en pèlerinage dans le village de son mécène, à Wendou Bosséabé. Dans ses projets, l’auteure du livre « Je pars » ambitionne de consacrer un livre pour que les Sénégalais connaissent davantage le richissime homme d’affaires sénégalais établi au Burkina Faso.