Donal Trump à l’ONU : « L’avenir n’appartient pas aux mondialistes »

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SENTV.info – (Dakar) Après le Brésilien Jair Bolsonaro, Donald Trump a pris à son tour la parole mardi face à l´Assemblée générale de l’ONU. « L’avenir n’appartient pas aux mondialistes. L’avenir appartient aux patriotes » a souligné le président américain.

L’Assemblée générale de l’ONU se tient depuis lundi à New York, en présence de nombreux chefs d’État et de gouvernement. Le président brésilien Jair Bolsonaro, très critiqué pour n’avoir pas su protéger l’Amazonie de feux destructeurs cet été, et son homologue américain Donald Trump ont été les premiers dirigeants à prendre la parole devant les délégations.

Donald Trump s’est livré à une vigoureuse défense de son « America First », en fustigeant « les mondialistes » et en faisant l’éloge des « patriotes » à la tribune de l’Assemblée générale des Nations unies.

« L’avenir n’appartient pas aux mondialistes. L’avenir appartient aux patriotes. L’avenir appartient aux nations souveraines et indépendantes, qui protègent leurs citoyens et respectent leurs voisins », a déclaré, d’un ton grave, le président des États-Unis pour sa troisième participation à la grand-messe annuelle de la diplomatie mondiale.

Donald Trump s’est ensuite livré à une vigoureuse offensive contre les pratiques commerciales « iniques » de la Chine qui ont justifié sa politique protectionniste vis-à-vis de Pékin.

« Nous travaillerons étroitement avec le Premier ministre Boris Johnson sur un magnifique accord commercial » a-t-il par ailleurs déclaré.

Donald Trump a également dénoncé le « régime oppressif iranien qui sème mort et destruction, en tant que premier parrain du terrorisme mondial ».

Plus tôt, pour l’ouverture du débat de l’Assemblée générale, Jair Bolsonaro a notamment affirmé qu’il était « faux » de dire que l’Amazonie faisait partie du patrimoine de l’humanité. « Au lieu de nous aider », certains pays, sur la base de « mensonges des médias », « se comportent de façon irrespectueuse et coloniale, attaquant notre souveraineté », a accusé le président brésilien depuis la tribune de l’ONU, sans citer de pays en particulier.

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