La nommée Aïssatou Ndongo a vraiment du toupet. Usant de manoeuvres frauduleuses, elle a réussi à gruger la dame Aminata Diop qu’elle avait rencontré dans un hôpital de la place. Pour bien la ferrer, elle s’était fait passer pour la seconde épouse du Maire de Guédiawaye Aliou Sall. C’est sur ces entrefaites, qu’elle a passé une commande de cheveux naturels d’une valeur de 540.000 Cfa. Avant de se fondre dans la nature, elle a fait croire à sa victime qu’elle avait quelques courses à faire au centre-ville. A l’en croire, elle devait récupérer le bracelet en argent de son fils Macky Sall Junior puis rallier le domicile conjugal. Aminata Diop qui s’est ainsi fait berner, espérait rentrer dans ses fonds dans les plus brefs délais. La fausse « niarel » du Maire de Guédiawaye avant de prendre congé d’elle lui avait également faire croire qu’à cause de des audits et autres traques des biens mal acquis, lui et son mari évitaient de garder certaines sommes d’argent à la banque. Aminata Diop qui s’est laissé ainsi avoir, était loin d’imaginer qu’elle avait à faire à une escroc. Après plusieurs tentatives infructueuses de la joindre au téléphone, elle a débarqué à l’hôtel de ville de Guédiawaye dans l’espoir de rencontrer la douce moitié du maître des lieux. Après un long tête à tête avec l’assistante d’Aliou Sall, elle s’est vite rendu compte qu’elle avait était roulée dans la farine par une personne malintentionnée. La vrai épouse du frangin du Président aussitôt câblé, n’en revenait pas. Mais étant donné qu’elle connaît la mise en cause, elle s’est engagée à régler le problème. Mais Aminata Diop qui voulait coûte que coûte se faire rembourser a porté plainte et l’affaire a finalement atterri sur la table du juge. La dame Aïssatou Ndongo qui avait le profil bas à la barre, a reconnu sans ambages son forfait. Mais étant donné qu’elle est coutumière des faits pour avoir été une fois condamné dans une affaire similaire où elle s’était fait passer pour la fille d’un célèbre Mbacké-Mbacké, Le procureur a requis à son encontre une peine de 2 ans dont 6 mois ferme. Le Tribunal après en avoir délibéré conformément à la loi, a suivi le ministère public dans son réquisitoire. Et finalement, la prévenue a écopé de 2 ans dont 6 mois ferme. En plus, elle devrait verser à la partie civile en guise de dommages et intérêts la bagatelle de 550.000 Cfa, pour tous préjudices confondus.
Par Siaka NDONG : La Redaction SENTV.info
