Le chef de l’État français a annoncé jeudi 1er décembre, à 20 heures, en direct de l’Élysée, qu’il ne se souhaitait pas briguer un second mandat en 2017.
Le suspens a finalement pris fin. Alors que les spéculations autour de ses intentions ont redoublé ces dernières semaines, et que son Premier ministre Manuel Valls n’a pas exclu de se présenter lui aussi à la primaire de la gauche, François Hollande a finalement annoncé jeudi soir qu’il renonçait à se porter candidat à un second mandat présidentiel.
« Je suis conscient des risques que ferait courir une démarche, la mienne, qui ne rassemblerait pas largement autour d’elle », a-t-il justifié. « J’ai décidé de ne pas être candidat à l’élection présidentielle, au renouvellement de mon mandat. Je tenais ici à vous en faire part directement, comme je m’y étais engagé. »
Mea culpa sur la déchéance de nationalité
Si François Hollande a défendu son bilan – « à l’heure où nous parlons, les comptes publics sont assainis, la Sécurité sociale est à l’équilibre, et la dette du pays a été préservée » – il a toutefois indiqué avoir « un seul regret », faisant référence à sa proposition sur la déchéance de nationalité après les attentats de Paris en novembre 2015.
Une option finalement abandonnée après quatre mois de débats houleux, y compris dans sa propre famille politique. « Je pensais qu’elle pouvait nous unir alors qu’elle nous a divisés », a reconnu le président de la République.