« Il faut être toujours du parti de la vérité et de la justice »

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Sngalais 1« Ce qui met en danger la société, ce n’est pas la grande corruption de quelques-uns, c’est le relâchement de tous (…) » a dit Alexis de Tocqueville.

Nous n’avons certainement pas le droit de laisser notre pays tomber dans la fange, en laissant piétiner l’héritage de nos illustres ancêtres.

Aujourd’hui, pour paraphraser Aimé Césaire, « il y a une sorte d’intolérance de la situation collective, cela m’engage ».

Et « quand on refuse, on dit non » a dit Amadou Kourouma.

Il s’agit de condamner sans ambages toutes les violations des règles éthiques et de bonne gouvernance, d’assumer son rôle de lanceurs d’alerte, en condamnant tout haut les délits et autres crimes économiques actuels tout aussi surement que ceux passés qui ont valu au régime de Me Wade sa chute ont été jugés et condamnés. Et ensuite de s’engager. Le temps de l’action est arrivé.

Et non pas de faire comme ces caciques de l’APR qui n’ « aiment la justice [que] quand ils jugent les crimes d’autrefois », et optent pour la langue de bois, ou le silence tout simplement pour le cas des souteneurs du régime mackyen, qui ferment les yeux sur les « errements » et autres « bagatelles » sans intérêt selon eux qui font hurler tous les défenseurs de l’Etat de droit au crime et à la trahison !

Ils rendent un mauvais service à Macky Sall, dont ils plongent chaque jour plus encore le régime vers une crise politique dont il ne se relèvera pas : « Ôtez le respect de la justice et la bonne foi, nul gouvernement n’est durable », a dit Sénèque, en effet.
Le régime de Macky Sall en est là, victime de l’ambition démesurée d’hommes et de femmes qui ne connaissent rien à l’État et se sont invités à la table du Prince qui les a servis obséquieusement un repas auquel n’étaient pas habitués leurs pauvres panses, ni leurs yeux assombris pas des nuits d’inanition, ni leurs esprits estropiés par une cupidité sans bornes qui n’avait d’égale que leur peu de bons sens rapidement perdu devant les perspectives de piller la table du Prince, confondue en l’occasion avec la besace du peuple.
Ils ne furent donc pas rassasiés, et en voulurent chaque jour plus encore, tant il est vrai que « Les désirs de l’ambitieux croissent avec sa fortune [et que] tout ce qui est plus élevé que lui le fait paraitre petit à ses yeux » !

Pourquoi s’étonner dès lors que ces messieurs en veulent maintenant à Macky Sall lui-même et commencent à ourdir des scénarios de succession où ils s’arrogent le premier rôle, à sa place ?

Aujourd’hui l’enjeu est donc de contrôler le pouvoir, par tous les leviers possibles et imaginables, lobby ethnicisé, cercle familial, deals et dealers en connivence et j’en passe !

Quand à nous nous avons choisi de protéger la République, contre les flagorneurs, contre les pousse-toi-que-je-m’ y mette, contre les carpets baggers, contre les serviteurs d’autres lobbys, contre les revanchards qui confondent leur propre histoire à notre cause, et avant tout, contre les pilleurs de la République au cœur de ce régime à l’image d’un bateau à la dérive !

 

 

NOTRE PAYS LE SÉNÉGAL A BESOIN DE NOUS !
Cissé Kane NDAO
A.DE.R

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