SENTV : Les rideaux peinent à tomber sur le feuilleton judiciaire du célèbre prêcheur, Imam Alioune Ndao, poursuivi notamment pour “apologie du terrorisme” et “association de malfaiteurs”. Selon des informations, quatre (4) ans après le verdict du 19 juillet 2018 concernant l’affaire du prêcheur et Cie, le dossier s’est retrouvé devant la cour d’Appel.
En entretien avec nos confrères de l’Obs, le religieux, qui fut emprisonné sur fonds de suspicion de création d’une base jihadiste et de liens avec les organisations se livre sans ambages.
Réouverture du procès
“Je n’ai reçu aucune convocation venant de la justice. Or, l’Islam nous as enseigné qu’avant de se prononcer sur un sujet, ou d’y prendre position , il faut en connaitre les tenants et les aboutissants. Donc sur cette base, je préfère me taire pour le moment. Cependant, comme tout le monde, c’est à travers les réseaux sociaux et médias que j’ai appris la réouverture en appel de mon dossier, ainsi que celui des autres poursuivis pour apologie au terrorisme. Il y a dix d’entre nous qui, après leur condamnation, avaient interjeté appel. Le procureur avait lui aussi interjeté appel. Mais en ce qui me concerne, je n’avais pas interjeté appel, dans la mesure où j’avais été tout bonnement acquitté par la justice”, confie t-il
Criminalisation de l’homosexualité
Face au débat sur la proposition de loi rejetée par l’assemblée nationale et qui visait à criminaliser l’homosexualité, Imam Ndao sans langue de bois répond : “Il est aussi évident que le combat que nous menons à travers AND SAMM DJIKO YI n’est pas du goût des autorités politiques de ce pays. Et je suis conscient de ce bras de fer qui nous oppose. Cependant, ils doivent savoir que c’est Dieu, le Tout puissant qui est le premier à criminaliser l’homosexualité. Le Coran qui est notre référence en fait état. Dans un verset du Livre, les gens qui s’adonnent à cette pratique ont été qualifiés de criminels. En plus, nous sommes au courant qu’il y a, au plan mondial, un agenda qui est en train d’être déroulé afin de légaliser partout l’homosexualité. Et le Sénégal ne fait pas exception.”