SENTV : L’un des enseignants en service à l’institut supérieur islamique de Louga a obtenu une autorisation d’absence de trois jours pour assister sa femme souffrant d’une grave maladie.
Vu l’état critique de la malade, il a dû prolonger son absence de deux jours. D’ailleurs, la femme en question est finalement décédée. Que DIEU lui fasse miséricorde.
Sans préavis ni demande d’explication, Le directeur de l’école a ponctionné de plus des deux tiers de son salaire mensuel.
Une délégation formée de plusieurs professeurs de l’établissement, considérant que la sanction était trop sévère voulu jouer les bons offices. Elle s’est heurtée au refus du directeur qui ne daigna même pas la rencontrer.
En solidarité avec leur collègue qu’ils estiment victime d’une sanction disproportionnée, un groupe d’enseignants va déclencher un mouvement de grève suivi en cela par des élèves.
En représailles, le directeur modifie de façon unilatérale les clauses du contrat qui liait l’établissement aux professeurs, puis les révoqua tous sans la moindre indemnité ni autres mesures d’accompagnement. Ils ont été remplacés dans leur classe par les autres professeurs qui voient ainsi leurs heures augmentées.
Quatre jours après, quelques professeurs parmi les grévistes ont décidé de reprendre le travail. Le directeur leur fera signer un document rédigé par lui-même où ils accusent leurs collègues de fauteurs de troubles.
Non satisfait de ce manque de respect à l’endroit de ces professeurs ayant repris les cours, le directeur va pousser l’humiliation jusqu’à les obliger à présenter des excuses devant leurs élèves avec des mots rabaissants.
Lorsqu’il a été informé de la crise, lorsque le gouverneur de de la région de Louga a obtenu des professeurs grévistes la décision de reprendre les cours. Malheureusement, le directeur refusera catégoriquement le résultat de la médiation du gouverneur.
Dans une arrogance d’un autre âge, il dira au représentant de l’État qu’il ne cédera pas d’un iota.
L’intervention de l’inspection du travail n’a pas non plus donné aucun du fait de l’intransigeance du directeur de l’école.
Une délégation venue du ministère des Affaires islamiques saoudiennes venue pour enquêter sur la vérité sur l’affaire s’est juste contentée de s’entretenir avec le directeur de l’école sans chercher à rencontrer un seul des professeurs concernés.
Le gouvernement du Sénégal est interpellé pour qu’il mette fin à cette injustice dont sont victimes des Sénégalais dans leur pays. Il est appelé à s’impliquer dans ce qui se passe à l’institut supérieur islamique de Louga, communément appelé Al Hanafyatou, sous administration saoudienne. Il est vraiment inacceptable que par la seule volonté d’une seule, des pères de famille soient privés de leurs droits les plus élémentaires, en toute impunité et dans le mépris absolu de la législation sénégalaise.
Le directeur de l’institut se comporte tel un colon traitant avec dédain des esclaves.
SENEGO