Khalifa Sall à la fin de son procès: « Je continuerai à servir mon pays quelque soit les circonstances dans lesquelles je me trouverai »

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Le juge Malick Lamotte a déclaré ce vendredi à la fin du procès de la Caisse d’avance qui a été mis en délibéré à la date du 30 mars prochain que le tribunal correctionnel de Dakar était satisfait de la qualité des débats. Il a remercié toutes les parties notamment les prévenus qui à ses yeux, ont été d’une grande dignité.

Il a également remercié le public qui a été parfois bruyant. « Pour maintenir un climat apaisé, nous n’avons pas été trop exigeant », a-t-il déclaré. Dans la foulée, le Président Malick Lamotte a promis de juger en droit, tout en veillant à faire preuve d’impartialité.

Avant lui, tous les prévenus à l’exception de Maktar Diop et Fatou Traoré, se sont succédés à la barre de cette juridiction de jugement pour le dernier mot. Tous à l’unanimité, après avoir rendu grâce à Dieu, ont nié les faits qui leurs sont reprochés.

La déclaration la plus attendue était celle de Khalifa Sall. Il a lui aussi abondé dans le même sens. Toutefois, dans sa longue intervention qui a provoqué parfois l’hystérie dans les rangs de ses partisans, il a dénoncé le complot politique dont il a été victime. « Je suis là parce que sur le plan politique, j’ai pris des décisions que j’assume », a-t-il expliqué.

Il a souhaité la libération de tous ces co-prévenus, sans exeption. A l’en croire, ces derniers qui n’ont rien fait souffrent aujourd’hui le martyre à cause de lui. « Je souhaite qu’ils soient relâchés et que je sois le seul à payer », a-t-il déclaré. Très en verve, l’édile de la capitale a en outre souligné qu’il a toujours été irréprochable durant toutes sa carrière sur le plan administratif et politique.

« J’ai toujours servi l’État. J’ai toujours été irréprochable. Je reste au service des sénégalais. Je continuerai à servir mon pays quelque soit les circonstances dans lesquelles je me trouverai », a-t-il conclu.

Dans le cadre de ce procès dit de la Caisse d’avance de la Mairie de Dakar, les prévenus qui risquent jusqu’à 7 ans de prison étaient poursuivis entre autres pour les faits d’association de malfaiteurs, faux et usage de faux, escroquerie, détournement de deniers publics et blanchiment de capitaux.

(INFO: DAKAR HEBDO)

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